«Je n’attends pas de miracle»
Fribourg: Série Apic: 40ème anniversaire du Synode 72
Fribourg, 26 janvier 2012 (Apic) «J’attends beaucoup du Synode. Je n’en attends pas de miracle», lançait l’évêque de Bâle Mgr Anton Hänggi à Berne, en 1972. A l’occasion du 40ème anniversaire de l’ouverture du Synode 72, l’agence Apic revient sur cet événement ecclésial national. Entre attentes, opportunité, utilité, compromissions, efficacité voire déceptions, elle s’interroge sur ses retombées aujourd’hui.
«Je veux ouvrir largement les portes de l’Eglise». En annonçant l’ouverture du Concile Vatican II (1962-1965), le pape Jean XXIII insufflait un esprit nouveau. Dans son sillage, la barque de Pierre a entraîné celles des Eglises catholiques locales, dont la Suisse.
Attentifs aux attentes de l’homme moderne et dans un effort de renouveau et de discernement, les diocèses helvétiques ont fait leur examen de conscience. Avec le Synode 72, ils ont cherché comment «appliquer à la réalité socio-religieuse locale les principes fondamentaux du Concile Vatican II», rappelait le nonce apostolique Mgr Ambrogio Marchioni, à l’ouverture de la 3ème session à Berne, en 1974.
Son actualité aujourd’hui?
En 2012, que reste-t-il du Synode 72 pour l’Eglise de Suisse?
Aidée des historiens Francis Python et Lorenzo Planzi, l’Apic rappellera le contexte et les enjeux du Synode. La publication de la série est prévue en mai, date qui correspond à l’élection des délégués.
L’agence interrogera aussi des témoins, prêtres et laïcs, catholiques et protestants, qui ont joué un rôle de 1er plan au Synode. Leur témoignage sera publié durant l’été, à la veille de l’anniversaire de son ouverture. (apic/ggc)