Glaris: l'Eglise trace la voie du vote des catholiques étrangers
Après Schwyz, le droit de vote pour les catholiques étrangers doit également être introduit à Glaris. «La voie est tracée», déclare Stefan Müller, président du Conseil exécutif de l’Eglise. Glaris est le seul canton restant où les catholiques étrangers n’ont pas le droit de vote au niveau ecclésial.
Georges Scherrer/kath.ch
Une proposition correspondante à celle entrée en vigueur le 27 juin à Schwyz, visant à ouvrir le droit de vote aux étrangers, a été lancée par l’exécutif il y a deux semaines. Le corps législatif doit maintenant se prononcer sur la proposition. On ne sait pas encore quand cela se produira, déclare Stefan Müller.
Suite à un référendum, l’électorat catholique de Schwyz a décidé que les catholiques étrangers titulaires d’un permis C pouvaient voter et être élus dans les instances de l’Eglise. Après le oui de Schwyz, Glaris est donc le dernier canton dans lequel les catholiques étrangers n’ont pas voix au chapitre.
La demande a été faite
Selon Stefan Müller, dans le canton de Glaris, le droit de vote et d’éligibilité des catholiques est lié à la loi cantonale. Par conséquent, seuls les catholiques ayant un passeport suisse ont le droit de vote. Ces dernières années, le désir d’une réforme a été exprimé à maintes reprises. Mais des amendements concrets n’ont jamais été soumis.
Cela a changé il y a quelques semaines, indique Stefan Müller. Le Conseil exécutif de l’Église a officiellement soumis une proposition visant à introduire ces droits.
Rien à voir avec Schwyz
Le comité avait décidé, lors de sa séance du 15 juin 2021, de clarifier la base légale et de soumettre ensuite une proposition au législateur.
«Ainsi, le mouvement s’est également invité chez nous à travers cette question», déclare Stefan Müller. La proposition actuelle n’avait «rien à voir avec le résultat du vote dans le canton de Schwyz», mais était «manifestement faite simultanément». (cath.ch/kath.ch/gs/bh)