Fribourg: 153 réfugiés accueillis dans 68 familles

Grâce à la démarche «Osons l’accueil!», 153 personnes requérantes d’asile ou réfugiées ont été accueillies dans 68 familles du canton de Fribourg. Les initiants ont réitéré, dans un communiqué du 28 mars 2018, leur appel à la population, alors qu’une trentaine de personnes sont en attente de logement.

Des personnes seules, des couples ou des familles ont été accueillis pour des périodes allant de trois mois à plus de deux ans. La durée d’accueil moyenne était de huit mois, indique «Osons l’accueil!».

A Fin mars 2018, 26 requérants d’asile ou réfugiés sont accueillis dans 16 familles via l’association. Alors qu’actuellement une trentaine de personnes migrantes sont en attente, l’objectif de l’association est d’assurer une pérennité du projet et de trouver de nouvelles personnes prêtes à l’accueil, pour une période de 3 mois ou plus.

Soutenu par l’évêque

Initiée par le médecin fribourgeois Bernard Huwiler, l’action «Osons l’accueil!» rassemble des personnes privées et plusieurs personnalités du canton, dont Claude Ducarroz, ancien prévôt de la cathédrale, ainsi que l’ancien conseiller d’Etat Pascal Corminboeuf. Ces personnalités ont lancé en septembre 2015 l’un des premiers projets d’accueil de migrants chez des personnes privées. «Osons l’accueil!», qui s’est entre-temps constitué en association, fonctionne comme un appui aux diverses prestations mises sur pied par les institutions publiques ou privées.

Elle est soutenue par la Direction de la santé et des affaires sociales (DSAS) du canton de Fribourg. ORS service AG, mandaté par l’Etat pour l’accueil et la prise en charge des requérants d’asile dans le canton de Fribourg, a été en outre impliqué dès le départ dans le projet. Le groupe a assuré le lien entre les personnes migrantes et les personnes privées. Chaque situation fait ainsi l’objet d’un «matching» entre les personnes accueillies et les familles d’accueil, laissant la possibilité de convenir ensemble des modalités relatives à la vie en commun.

La démarche est également soutenue par la conseillère d’Etat Anne-Claude Demierre, directrice de la DSAS, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF) et Paul Grossrieder, ancien directeur général du CICR. (cath.ch/com/rz)