Fribourg:

Fribourg, 27octobre(APIC) Un an après son lancement, l’Institut inter-facultés de la famille de l’Université de Fribourg a pris sa vitesse de croisière. Malgré la modestie des moyens l’activité développée a été intense,

explique Claudia Ermert Kaufmann, coordinatrice et seule employée de l’Institut.

L’intérêt principal de l’Institut fribourgeois est son

interdisciplinarité. Les Facultés des lettres, de droit, de théologie et

des sciences économiques et sociales y collaborent paritairement. Les

statuts de l’Institut attribuent trois tâches à cet organe: L’encouragement

de la recherche dans le domaine de la famille dans les divers disciplines;

l’organisation de cours sur le thème de la famille selon les divers points

de vue et enfin le conseil à des personnes et institutions dans un office

de consultation familiale interdisciplinaire à des fins didacticques et

scientifiques.

Si le dernier objectif est encore musique d’avenir, l’institut a déjà a

son actif un nombre important de réalisations. Pour Claudia Ermert, la première chose à faire fut de recencer l’offre existant dans les universités

de Fribourg, de Berne et de Neuchâtel. Au total plus d’une cinquantaine de

cours dans les trois établissements allant de la psychologie au droit civil

en passant par la théologie pastorale.

La seconde activité fut la mise au point d’une cartothèque regoupant

toutes les institutions publiques ou privées s’occupant de la famille en

Suisse. «A ce jour nous avons quelques 400 adresses et nous sommes en train

de compléter notre fichier avec les noms de psychothérapeutes privés», explique Claudia Ermert. «Une partie de notre travail constitue à mettre les

gens en contact et à fournir de renseignements».

L’Institut ne crée pas de nouvelles disciplines, et par conséquent pas

de nouvelles branches de licence pour les étudiants. Il apporte une attention particulière à la formation continue et post-graduée destinée en particulier aux thérapeutes. Monique Morval professeur à l’Université de Montréal a ainsi donné en mai un séminaire sur l’évalutation familiale. Le professeur Kurt Hahlveg, de l’Université de Braunschweig en Allemagne donnera

cet hiver un cours consacré au diagnostic familial. Les études de psychologie à l’Université de Fribourg s’oriente sur deux axes, ajoute Guy Bodenmann, assistant, les questions familiales d’un côté et la santé de l’autre.

L’organisation en commun avec la ville de Fribourg d’un cycle de sept

conférences publiques dans la cadre de l’Année de la famille a été un des

autres points centraux de l’activité de l’Institut de la famille. «L’ouverture en dehors du cercle des chercheurs et des spécialistes est aussi un

des buts de l’Institut», souligne Claudia Ermert. L’aspect ’politique’ de

notre travail passe par là. Nous ne cherchons pas à intervenir directement

au niveau poltique. Nous visons à une prise de conscience. C’est à ce titre

d’ailleurs que le Conseil de l’Institut intègre des personnalités extérieures à l’Université, notamment issue du monde politique.

Si l’Institut de psychologie est le premier impliqué dans la démarche

de la recherche sur la famille, les autres facultés ne sont pas en reste

et

27 octobre 1994 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
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