Etats-Unis: Les presbytériens investissent un million de dollars dans Oikocredit

«La banque qui redonne espoir aux défavorisés»

New York, 26 mars 2006 (Apic) L’Eglise presbytérienne des Etats-Unis a investi un million de dollars dans la coopérative internationale de développement Oikocredit, fondée par le Conseil oecuménique des Eglises (COE). Cette coopérative vient en aide aux personnes défavorisées afin de leur permettre d’ouvrir leur propre petite entreprise.

L’investissement est le plus important fait à Oikocredit depuis plus de dix ans, a annoncé cette Eglise, forte de 2.4 millions de membres, qui devient le second investisseur de l’institution, après l’Eglise de Suède.

«Pendant de nombreuses années, l’Eglise presbytérienne a exhorté ses paroisses à faire des investissement à Oikocredit, parce que celle-ci transforme les investissements en espoir», a déclaré Gary Cook, directeur adjoint de l’Eglise pour le département Global Service and Witness. «La plupart des investissements rapportent de l’argent, mais un investissement à Oikocredit est l’un des rares gestes qui font une réelle différence dans la vie des pauvres et des marginalisés».

Oikocredit, qui opère comme une société coopérative, a plus de 360 millions de dollars en avoirs, et l’agence verse les prêts grâce à un réseau de bureaux régionaux en Amérique latine, en Asie, en Afrique et en Europe centrale et orientale.

400 partenaires

Une partie du capital d’Oikocredit va à des intermédiaires financiers – des institutions de microfinance, des entreprises de petite et moyenne importance, engagées dans l’agriculture, le commerce de produits manufacturés, et les services. L’organisation soutient quelque 400 partenaires de projets.

L’Eglise presbytérienne a fait son investissement par le biais de la Fondation presbytérienne qui gère des fonds d’investissements pour le conseil de l’Assemblée générale de l’Eglise presbytérienne. Pour Terry Provance, directeur exécutif d’Oikocredit USA, l’investissement fait par l’Eglise montre «un engagement en faveur de la justice sociale». «Notre intérêt est modeste, a-t-il dit, mais nos investisseurs aident ceux qui sont touchés par la pauvreté à s’en sortir, et cela procure une très grande satisfaction sociale et morale». (apic/eni/pr)

26 mars 2006 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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