Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU, attend avec impatience l'encyclique du pape (Photo:WEF/Flickr/CC BY-NC-SA 2.0)
Vatican

Environnement: Ban Ki Moon attend l’encyclique du pape «avec impatience» 

Rome, 28 avril 2015 (Apic) Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon a assuré attendre l’encyclique du pape François sur l’environnement «avec impatience». A l’ouverture d’un colloque sur le climat au Vatican, le 28 avril 2015, le Sud-Coréen a aussi affirmé que «science et religion» devaient travailler «ensemble» pour que le changement climatique ne soit pas à «remettre en cause». Un peu plus tôt, au cours d’une rencontre privée, Ban Ki Moon et le pontife avaient échangé sur des questions environnementales, ainsi que sur la question des migrants et des «situations humanitaires dramatiques» dans les pays en guerre.

«J’attends avec impatience la prochaine encyclique du pape François». C’est ce qu’a assuré le secrétaire général de l’ONU au cours de son discours d’ouverture d’un colloque sur le climat, organisé par l’Académie pontificale des sciences au Vatican. Cette encyclique, a-t-il affirmé, «transmettra au monde que la protection de notre environnement est un impératif moral urgent et un devoir sacré pour toutes les personnes de foi et les personnes de conscience». S’adressant aux participants du colloque – parmi lesquels plusieurs chefs d’Etat et responsables religieux -, Ban Ki Moon a ajouté qu’il était crucial que «les peuples et leurs leaders» fassent entendre leur «forte voix morale ces prochains mois.

A l’ouverture du colloque, le chancelier de l’Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, ainsi que Ban Ki Moon, ont assuré que cette encyclique papale pourrait être publiée dès le mois de juin prochain.

«Le pape François, a insisté le secrétaire général de l’ONU, a été l’une des voix morales les plus passionnées du monde» sur la question de la protection de l’environnement et ses conséquences sur «la santé publique, la sécurité de l’eau et de l’alimentation, les migrations, la paix et la sécurité».

Science et religion «alignées»

Le ›numéro un’ de l’ONU a également assuré que «science et religion n’étaient pas en désaccord sur le changement climatique» mais, au contraire «pleinement alignées». Ensemble, elles doivent «clairement communiquer que la science du changement climatique est profonde, solide et qu’elle n’est pas à remettre en cause», a-t-il insisté. Et Ban Ki Moon d’ajouter: «Nous sommes la première génération qui peut mettre un terme à la pauvreté, et la dernière génération qui peut éviter les pires conséquences du changement climatique».

Un peu plus tôt dans la matinée, au cours d’une rencontre strictement privée au siège de l’Académie des sciences, Ban Ki Moon avait exprimé au pape François «sa gratitude pour avoir accepté de se rendre à l’Assemblée des Nations unies le 25 septembre prochain», a assuré le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, et son «attente pour le discours qu’il prononcera à cette occasion». Le haut représentant de l’ONU a aussi illustré «certains points de l’actuel engagement des Nations unies à propos des questions environnementales», mais aussi «des migrants et des dramatiques situations humanitaires dans les zones du monde touchées par les conflits».

Parmi les personnalités politiques présentes au discours d’ouverture de Ban Ki Moon se trouvait notamment le président de la république italienne Sergio Mattarella, ainsi que le président de la République de l’Equateur, Rafael Correa Delgado, reçu en audience par le pape François le même jour. Il s’agissait du troisième déplacement du secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon au Vatican depuis l’élection du pape François. Leur première rencontre dans le petit Etat remonte au 9 avril 2013, et la deuxième au 9 mai 2014. (apic/imedia/bl/rz)

Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU, attend avec impatience l'encyclique du pape
28 avril 2015 | 15:50
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture : env. 2  min.
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