Donald Trump envoie des signaux diplomatiques positifs au Saint-Siège
A 48h de la visite de Donald Trump au Vatican, pour y rencontrer le pape François, le Saint-Siège a annoncé le 22 mai 2017 que l’épouse du président américain se rendrait à l’hôpital pédiatrique pontifical du Bambino Gesù à Rome. Un geste diplomatique qui s’ajoute à deux autres ces derniers jours, en direction du Vatican.
Le 24 mai prochain, la visite du nouveau président américain au Vatican sera très observée, du fait des divergences entre le pape François et Donald Trump sur un certain nombre de sujets, dont la question des migrants et de l’écologie. Mais la Maison-Blanche a d’ores et déjà adressé plusieurs signaux positifs.
Alors que l’épouse du président, Melania Trump, se rendra à l’hôpital du Bambino Gesù, propriété du Saint-Siège, sa fille, Ivanka, rencontrera pour sa part la communauté Sant’Egidio, très investie dans l’accueil des migrants. Les échanges porteront surtout sur le trafic d’êtres humains, a annoncé le site catholique américain Crux.
Une ambassade de charme
Troisième signal positif: juste avant l’arrivée de Donald Trump, la Maison-Blanche confirmait le 19 mai dernier la nomination de Callista Gingrich comme ambassadrice américaine près le Saint-Siège.
A 51 ans, catholique au parcours atypique, la diplomate est mariée à Newt Gingrich, président de la Chambre des représentants entre 1995 et 1999, lui-même converti du protestantisme et baptisé par le cardinal Donald William Wuerl, archevêque de Washington, un prélat apprécié du pape François.
Callista Gingrich fait aussi partie de la chorale de la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception, à Washington, plus grande église catholique des Etats-Unis. Elle possède également une société de production spécialisée dans l’histoire et les racines religieuses américaines.
Avant de prendre officiellement ses fonctions à Rome, sa nomination doit cependant être confirmée par le Sénat américain. (cath.ch/imedia/ah/ap/rz)