Diocèse de Sion: le parcours FAME devient le «Parcours Théodule»
Sion, 17 juin 2015 (Apic) Clôturé en juin 2014, le parcours FAME (Formation d’adultes au ministère en Eglise) voit sa formule remaniée a annoncé le diocèse de Sion le 12 juin 2015. La neuvième édition de formation en pastorale qui débute à l’automne 2015 s’intitulera «Parcours Théodule».
«Entre la fin de la FAME, en juin 2014 et le mois de septembre où commencera le «Parcours Théodule», nous avons pris le temps de la mise à plat de cette formation et de réfléchir à la manière dont nous pouvions l’améliorer» explique Véronique Denis, responsable du service de formation des laïcs en Eglise du diocèse de Sion. Cette formation permet à des laïcs de collaborer en paroisse au service de l’Eglise. Les cours, le stage pratique et les journées d’approfondissement restent les piliers de cette formation, mais la spécialisation entre le diaconat, la liturgie, la catéchèse et la pastorale est supprimée au profit d’une formation globale. «Nous mettrons l’accent sur la formation d’adultes en tenant compte de l’expérience de vie des auditeurs que nous souhaitons, par ailleurs, voir plus actifs durant les cours» précise Véronique Denis. Les candidats au diplôme de la formation devront travailler sur des textes et participer plus activement pendant les cours de façon à créer une dynamique de groupe où chacun devra partager avec les autres et se remettre en question. L’équipe qui a piloté le projet a souhaité relier la formation théorique à la pratique du terrain. Des entretiens sous forme d’évaluation permettront aux auditeurs de se situer par rapport à la formation à la fin de chaque module de cours.
Des profils très variés
«Nous avons parmi les élèves des profils très variés. Les gens sont issus de tous les milieux sociaux, avec ou sans formation scolaire et abordent ces cours avec des motivations variées. Nous devons en tenir compte lors de l’établissement du programme et pendant la formation pour éviter la frustration des uns ou le découragement des autres. Emmener tout le monde au bout de ce parcours est un vrai challenge», appuie la responsable de la formation. En effet certains possèdent une bonne culture ecclésiale, d’autres ont des connaissances plus succintes. «Le niveau global de la culture religieuse a baissé depuis 15 ans, nous devons faire avec. Certains auditeurs n’ont jamais entendu parler des pèlerins d’Emmaüs tandis que d’autres ont déjà approfondi les quatre évangiles. Nous ne voulons laisser personnes sur le bord de la route, l’accompagnement des auditeurs sera donc au centre des préoccupations des enseignants», souligne Véronique Denis.
Le parcours commencera au mois de septembre avec deux soirées, dites de discernement, qui permettront aux candidats de se déterminer pour la suite de la formation qui se répartira sur trois ans. (apic/com/bh)