Dimanche de la mission universelle aux accents boliviens, le 18 octobre
Fribourg, 01.10.2015 (cath.ch-apic) Le Dimanche de la mission universelle est célébré dans toutes les paroisses catholiques du monde le 18 octobre. Pour favoriser ces échanges et ce partage, l’œuvre d’entraide catholique Missio Suisse propose, cette année, une communion spéciale avec l’Eglise en Bolivie.
Le dimanche 18 octobre, ce sont donc 1,22 milliard de catholiques, soit 17.5% de la population mondiale, qui sont invités à prier, à échanger et à partager, entre autres par la collecte, rappelle Missio Suisse (la branche helvétique des Œuvres pontificales missionnaires) dans un communiqué.
L’œuvre d’entraide propose chaque année une communion toute spéciale avec une Eglise locale sur un autre continent. En 2015, le choix s’est porté sur la Bolivie. Lors d’une visite à cette Eglise, à la fin de l’année dernière, Martin Brunner-Artho, directeur de Missio Suisse a été touché par la manière passionnée dont les enfants, les jeunes et les adolescents boliviens vivent leur engagement à la suite du Christ. D’où le thème de la campagne de cette année: «Passionnés par le Christ, nous nous engageons!»
Missio Suisse a choisi d’accueillir et d’approfondir cette interpellation inspirée du vécu de ces frères et sœurs boliviens. «Où mon engagement a-t-il trouvé ses racines? De quelle manière le Christ m’a-t-il touché, de quelle manière m’a-t-il insufflé sa passion? Et vers quel engagement cette passion pour le Christ me pousse-t-elle?
Encadré 1
Propositions d’animation
Missio prépare du matériel d’animation pour les célébrations de ce dimanche (ou de l’un des dimanches du mois, puisque c’est tout octobre qui est dédié à la Mission). Une célébration aux accents de l’Eglise-hôte et autour du thème est proposée, avec de nombreux outils annexes (CD chants liturgiques de Bolivie, CD avec des images de Bolivie à projeter à certains moments de la célébration, vidéo-clips montrant les engagements de Missio International dans le monde documentations diverses sur le pays et sur l’Église-hôte, etc.).
Un petit dépliant est également à disposition, qui contient notamment des informations sur le pays-hôte, une prière de Bolivie, un message aux catholiques de Suisse signé par Soeur Cilenia, coordinatrice de Missio Bolivie. Une partie détachable permet de réfléchir à son propre engagement à la suite du Christ. Le dépliant peut être utilisé lors de la messe, mais aussi proposé dans toutes sortes de rencontres paroissiales.
Encadré 2
Solidarité entre les diocèses du monde
L’Eglise catholique se compose de 2’981 diocèses ; 1’109 d’entre eux ne parviennent pas encore à assurer leur autonomie financière. C’est pour que ces derniers puissent assumer leurs tâches pastorales et sociales que la collecte de Missio leur est attribuée (même s’ils participent eux aussi à la collecte).
Les évêques suisses ont appelé, en août, les fidèles à répondre généreusement à la collecte du Dimanche de la mission universelle.
Encadré 3
Missio et le drame des réfugiés
«Nous sommes désemparés à la vue de ces milliers de personnes qui essayent désespérément de fuir une situation insoutenable en Moyen-Orient et en Afrique du Nord», assurent les Œuvres pontificales missionnaires (Missio). L’œuvre d’entraide catholique rend attentif, dans un communiqué du 1er octobre 2015, au drame des réfugiés et aux actions qu’elle entreprend pour leur venir en aide.
Les réfugiés cherchent protection et sécurité en Europe: ni une traversée périlleuse en mer, ni des fils barbelés ne peuvent les retenir, rappelle Missio. «Cette situation est un défi en particulier pour l’Eglise: ces personnes sont en effet nos frères et sœurs, notre prochain», martèle Martin Brunner-Artho, directeur de l’œuvre d’entraide basée à Fribourg.
Missio est un réseau international composé de 118 organisations membres, notamment présentes dans les pays d’origine des réfugiés ou dans les pays par lesquels ils transitent, comme la Syrie, l’Erythrée, le Maroc, le Liban, la Grèce, etc. L’œuvre d’entraide encourage principalement dans ces pays le développement durable des structures ecclésiales et sociales et apporte un soutien financier pour la réalisation de projets pastoraux, sociaux et caritatifs, ceci depuis des décennies. Ainsi au Liban, qui aura bientôt accueilli 1,5 million de réfugiés syriens, 43 projets ont été soutenus uniquement cette année. Au Maroc par exemple, 10’000 dollars ont été versés pour permettre la scolarisation d’enfants des migrants.
S’atteler aux causes
Missio fait aussi un travail de sensibilisation autour du thème de la fuite et de la migration. Ainsi, en Suisse alémanique, la «fuite» a été le thème de l’action des Chanteurs à l’étoile en 2014. Un film a été tourné pour l’occasion, par un animateur d’émissions télévisées pour les enfants, dans un camp de réfugiés au Malawi. En 2015, Missio a offert, toujours pour la partie germanophone de Suisse, le «Fluchttruck» (le camion de la fuite), une exposition interactive pour les jeunes. Une nouvelle tournée avec ce camion est prévue en 2016.
L’aide d’urgence est certes très importante et nécessaire, mais il est également capital de continuer le travail de développement à long terme dans les pays d’origine, souligne Missio. «C’est seulement lorsque les sociétés seront organisées d’une manière plus juste, et que les gens pourront s’épanouir dans leurs lieux d’origine, que la pression du besoin de partir sera contrecarrée». (apic/com/rz)