Deux ex-dirigeants de l’IOR reconnus coupables de mauvaise gestion
Tribunal civil de l’Etat de la Cité du Vatican a reconnu le 6 février 2018 deux anciens dirigeants de l’Institut pour les oeuvres de religion (IOR) comme responsables de mauvaise gestion, a annoncé un communiqué de l’IOR.
La décision du Tribunal vient clore une requête civile de l’IOR, ouverte en septembre 2014. Elle portait sur des investissements financiers effectués par la ›banque du Vatican’ dans la première moitié de l’année 2013. Le Tribunal a également ordonné aux deux hommes, qui ne sont pas nommés, de dédommager l’IOR.
Selon le communiqué, cette décision «démontre l’effort significatif de la direction de l’IOR, au cours des quatre dernières années, pour transformer l’Institut». C’est-à-dire assurer une «gouvernance forte» ainsi que la transparence des opérations, afin de correspondre aux standards internationaux. Cela confirme également, poursuit la note, la volonté de l’IOR de poursuivre en justice «toute faute commise contre elle, peu importe où et par qui».
En février 2017, deux ex-dirigeants de l’IOR avaient déjà été condamnés par la justice italienne à quatre mois et 6.000 euros d’amende, pour avoir violé à trois reprises en 2010 la législation en matière de blanchiment d’argent. Les deux hommes, qui avaient quitté l’IOR en juillet 2013, étaient notamment été accusés de n’avoir pas fourni à la banque JP Morgan des informations sur l’objet et la nature d’opération bancaires s’élevant à plusieurs centaines de milliers d’euros. (cath.ch/imedia/ap/mp)