Des victimes veulent participer au sommet sur les abus sexuels
Des groupes défendant les droits des victimes d’abus sexuels par des prêtres ont demandé de pouvoir participer au sommet sur la protection des mineurs, fin février 2019 à Rome, rapporte le 3 janvier le portail «Vatican News».
Les organisations «Ending Clergy Abuse (ECA)» et «Survivors Network of those Abused by Priests» (SNAP) ont envoyé une lettre ouverte au pape François demandant à être inclus dans les discussions autour des réformes au sein de l’Eglise catholique. Pour ces groupes, la crédibilité de la conférence papale est en jeu. «Ce que nous voulons, c’est que ce sommet puisse être pris au sérieux et qu’il aboutisse à des réformes réelles et significatives», a affirmé Zach Hiner, directeur exécutif de SNAP, lors d’une conférence de presse devant l’archevêché de Chicago.
Des évêques clés écartés?
Les militants ont également demandé que deux cardinaux américains chargés de rôles-clés dans la rencontre du Vatican soient écartés car soupçonnés d’avoir couvert des abus: Mgr Blase Cupich, archevêque de Chicago et Mgr Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston.
Le 12 septembre 2018, le Conseil des cardinaux a annoncé que le pape François avait décidé de convoquer l’ensemble des présidents des conférences épiscopales du monde entier pour une réunion au Vatican, du 21 au 24 février 2019, sur le thème de la protection des mineurs. Mgr Felix Gmür, évêque de Bâle et président de la Conférence des évêques suisses (CES) depuis le 1er janvier 2019, devrait représenter la Suisse lors de cette rencontre. (cath.ch/van/arch/rz)