Depuis 50 ans, le Conseil des Églises du Moyen-Orient œuvre à l'unité
Lors d’une célébration au Caire pour les 50 ans du Conseil des Églises du Moyen-Orient, le 14 septembre 2024, le patriarche copte orthodoxe Tawadros II a prié pour «que les schismes dans l’Église cessent».
Le Conseil des Églises du Moyen-Orient (CEMO) a été fondé en 1974 à Nicosie. Son siège se trouve à Beyrouth. Cette organisation œcuménique réunit les Églises orientales, pour un témoignage chrétien commun dans la région où le Christ a vécu, est mort et ressuscité. Il représente une trentaine d’Églises et de communautés ecclésiales, de quatre grandes familles chrétiennes: les orthodoxes, les orthodoxes orientaux, les catholiques (depuis 1989) et les protestants, anglicans et évangéliques. Il a pour objectif de faciliter la convergence des communautés chrétiennes du Moyen-Orient sur des questions d’intérêt commun et d’aider à surmonter les différences confessionnelles. C’est dire si sa tâche est complexe.
Un travail de longue haleine
Pour marquer son demi-siècle d’existence, une célébration a été organisée au nouveau siège du patriarcat copte du Caire, en présence, entre autres, de Michel Abs, secrétaire général du CEMO depuis septembre 2020, du patriarche copte catholique Ibrahim Isaac Sidrak et du pasteur Andrea Zaki, président des communautés protestantes d’Égypte.
Citant le Psaume 1, «Heureux l’homme… qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel. Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau…», Tawadros a comparé le Conseil des Églises du Moyen-Orient à cet arbre qui produit ses fruits au bon moment. Le patriarche a également cité quelques prières coptes qui demandent au Seigneur de mettre fin aux divisions entre frères et de reconstruire l’unité, rapporte l’agence Fides.
«À une époque où les guerres et les pressions de toutes sortes augmentent la migration des chrétiens du Moyen-Orient, a ajouté le patriarche Tawadros, le Conseil des Églises du Moyen-Orient favorise l’enracinement des chrétiens autochtones sur leurs terres, notamment par le biais de la coopération avec les institutions universitaires des différentes Églises.»
Dans son discours, le professeur Abs a rappelé de son côté le travail pour l’unité entre les chrétiens réalisé le CEMO, même «dans des phases délicates et difficiles». Un travail qui permet de maintenir des contacts de proximité et de communion entre les différentes Églises et communautés ecclésiales. (cath.ch/fides/lb)