Kenya: Le Conseil africain des leaders religieux s’engage dans la lutte contre l’extrémisme religieux

Construire des sociétés justes et harmonieuses

Nairobi, 31 mai 2012 (Apic) Le Conseil africain des leaders religieux (ACRL-RfP selon le sigle anglais), basé à Nairobi au Kenya, souhaite mettre fin à l’extrémisme religieux violent. Il entend aussi œuvrer pour des relations plus étroites entre les différentes religions.

Dans un communiqué signé de son secrétaire général, Mustafa Ali, le Conseil évoque les violences interreligieuses en Egypte et dans certaines parties du Nigeria. L’information est rapportée par le Service d’information catholique pour l’Afrique (CISA), le 30 mai.

«L’augmentation des cas d’extrémisme religieux violent assombrit les perspectives de construire des ponts plus solides entre personnes de religions différentes, dans certains pays de notre continent», indique le communiqué.

Vers une collaboration efficace

Dans ce cadre, l’ACRL-RfP entend mobiliser des chefs religieux et leurs communautés, pour «construire des sociétés justes et harmonieuses sur le continent africain».

«Nous voulons renforcer notre travail, afin d’atteindre notre objectif de collaborer efficacement» avec ces chefs religieux et leurs communautés, tout en plaidant pour un leadership fort de ses membres.

Par la confiance et la compréhension entre les membres des différentes communautés religieuses, des plates formes visant à refuser l’extrémisme religieux violent pourront être construites, selon l’ACRL-RfP.

Basé à Nairobi, au Kenya, l’ACRL-RfP est la plus grande organisation multireligieuse en Afrique. Il regroupe les conseils et organisations interreligieux de 23 pays d’Afrique noire et de l’océan indien. (apic/cisa/ibc/ggc)

31 mai 2012 | 17:17
par webmaster@kath.ch
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