Suisse: Les évêques autorisent la pilule du lendemain en cas de viol

Comme moyen contraceptif et non pas abortif

Edlibach (ZG), 6 mars 2013 (Apic) Les évêques suisses ont décidé d’autoriser la ’pilule du lendemain’ en cas de viol. Réunis pour son assemblée ordinaire de printemps, à Edlibach, la Conférence des évêques suisses (CES) a suivi le préavis favorable de sa commission de bioéthique a confirmé, le 6 mars 2013 à l’apic, son porte-parole Walter Müller.

La pilule du lendemain n’est autorisée qu’en tant que moyen contraceptif et non pas abortif, précise la CES. Les évêques suisses s’alignent ainsi sur la position de leurs confrères allemands et espagnols qui ont pris récemment des décisions semblables. Une attitude confirmée le 22 février dernier à Rome, par le président de l’Académie pontificale pour la vie.

«Un viol est un acte de violence qui blesse les droits fondamentaux de la femme. Nous ne pouvons en aucun cas l’admettre», a indiqué Walter Müller au ’Tages Anzeiger’. Néanmoins la pilule du lendemain ne peut être utilisée que comme moyen contraceptif. Une utilisation comme moyen d’avortement n’est pas permise. «Le médicament ne doit en aucun cas contribuer à la mort d’une vie humaine. Celle-ci commence au moment de la fécondation de l’ovule. Elle doit être protégée.»

Walter Müller reconnaît cependant qu’il n’est parfois pas possible de déterminer exactement comment la ’pilule du lendemain’ agit. Des études aboutissent à des résultats divergents et la différence entre moyen contraceptif et abortif n’est pas toujours explicite. (apic/bal/mp)

6 mars 2013 | 11:18
par webmaster@kath.ch
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