«Cohérence, sagesse et sérénité», trois traits significatifs de Benoît XVI

Rome: Réactions à l’occasion du 7e anniversaire de l’élection du pape

Rome, 19 avril 2012 (Apic) Diverses personnalités ecclésiastiques et politiques ont manifesté leur attachement à Benoît XVI, à l’occasion du 7e anniversaire de son élection, le 19 avril 2012.

«Cohérence, sagesse et sérénité» sont trois traits de caractère significatifs de Benoît XVI, assure son secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone, dans un billet publié dans «Il Messaggero» le 19 avril 2012.

Son plus proche collaborateur définit Benoît XVI comme «un éducateur et un enseignant exceptionnel pour les jeunes générations» et un ardent défenseur de la liberté religieuse dans le monde. Les rencontres de travail avec Benoît XVI ne sont pas rigides mais se déroulent dans un «climat de fraternité et parfois même de fantaisie». Le cardinal Bertone rejette l’idée d’un pape «uniquement plongé dans ses livres et éloigné des problèmes concrets des gens». Au contraire, il vante sa capacité à «arriver au cœur des problèmes».

Rencontre personnelle et discrète du président du Conseil italien

Le président du Conseil italien, Mario Monti, a effectué une visite discrète au Vatican, le 18 avril 2012. Le chef du gouvernement italien a rencontré le pape en privé, dans ses appartements, pour une rencontre «personnelle», a indiqué le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le Père Federico Lombardi.

Message de félicitation du président français

Comme le veut la tradition, Benoît XVI a reçu un message de félicitation du président de la République française, Nicolas Sarkozy, à l’occasion du 7e anniversaire de son élection, a appris l’agence I.MEDIA de sources diplomatiques

Un pontificat marqué par des critiques et des malentendus

Benoît XVI «n’a pas été épargné durant ses sept années de pontificat par les critiques et les malentendus, les scandales et les dysfonctionnements», a jugé la directrice de la rédaction francophone de «Radio Vatican», Romilda Ferrauto, le 19 avril 2012.

Dans un commentaire diffusé sur la radio du pape, la responsable des programmes en français revenait sur les propos du souverain pontife qui, deux jours plus tôt, avait lui-même assuré que l’Eglise ne devait pas avoir peur des persécutions qui jalonnent son histoire. «Pour le pape, la pire des persécutions pour l’Eglise est le péché commis en son sein», a rappelé Romilda Ferrauto. C’est pourquoi il «fait de la purification et de la transparence les lignes directrices de son pontificat». Et de rappeler la lutte sans merci contre les abus sexuels ou encore l’institution d’une autorité financière au Vatican. (apic/imedia/cp/ggc)

19 avril 2012 | 15:02
par webmaster@kath.ch
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