Climat: Le pape peut galvaniser l’action des pays, estime John Kerry

Le pape François a la capacité de pousser les gouvernements à être responsables, et à faire ce qu’il faut pour préserver la planète, a déclaé John Kerry, envoyé spécial du président américain Joe Biden pour le climat à Vatican News.

Le responsable politique américain a rencontré le pape François le 15 mai 2021 en marge d’un séminaire sur le monde de l’après Covid-19 organisé la veille par l’Académie pontificale des sciences.

Le Vatican est «peut-être une petite entité, mais ce petit troupeau est énorme à l’échelle mondiale», souligne l’ancien secrétaire d’État de Barack Obama. Le pape François a donc la capacité de toucher les citoyens de nombreux pays différents en même temps, et d’aider à ›galvaniser’ l’action des pays.

Le monde a un respect particulier pour le pontife argentin, estime-t-il, et «il ne fait aucun doute qu’il a déjà été un leader important dans cette entreprise». L’envoyé spécial de Joe Biden confie compter sur lui pour guider et aider les acteurs principaux dans la lutte contre le changement climatique à accomplir cette tâche. 

Tout le monde a la responsabilité de faire partie de la solution selon lui. Il convient de travailler avec une «force nouvelle» qui peut être stimulée par le chef de l’Église catholique qui «parle avec une autorité unique, une autorité morale convaincante».

Il est possible d’atteindre les objectifs fixés en matière écologique, considère encore John Kerry, c’est l’essentiel. «Les gens doivent savoir que c’est faisable. Et ce faisant, nous pouvons créer des millions d’emplois. Nous pouvons avoir un air plus pur. Nous pouvons avoir une meilleure santé. Nous pouvons avoir moins de cas de cancer. Et nous devons le faire tous ensemble.» (cath.ch/imedia/ah/mp)