«Choisir» lit la Bible «au-delà des mots»
Genève, 04.11.2015 (cath.ch-apic) Comment comprendre la Bible alors que les récits divergent parfois fortement? C’est la question que se pose en novembre «Choisir», la revue des jésuites de Suisse romande.
La Bible est le livre le plus vendu, et donc à priori le plus lu. «Mais est-elle comprise pour autant», se demande «Choisir». Dans l’édition de novembre du mensuel, le bibliste Ariel Álvarez Valdés revient sur le premier miracle de Jésus qui diffère selon l’Evangile qui le relate: l’eau transformée en vin pour celui de Jean, la guérison d’un démoniaque dans la synagogue de Capharnaüm pour ceux de Marc et Luc, ou celle d’un lépreux chez Matthieu. «Ils ne prétendaient pas donner à leurs lecteurs un récit historique de l’activité miraculeuse de Jésus», commente-t-il, «mais plutôt leur transmettre un message religieux, que chacun d’eux adapta de la manière qu’il jugeait la meilleure».
L’Europe de l’Est et les réfugiés
Ce «message religieux» est aussi au cœur de l’article de François-Xavier Amherdt, professeur de théologie de l’Université de Fribourg. Jerry Ryan, ancien Petit Frère de Jésus, revient lui sur la notion de la crainte de Dieu qui sillonne les récits bibliques.
Dans ce numéro, «Choisir» propose également une immersion dans le quotidien des migrants, en proposant un portfolio de quatre pages des photographies couleurs de Kristóf Hölvényi qui a suivi leur exil de la gare de Budapest à celle de Vienne. Enfin, un article éclairant du professeur André Liebich revient sur les raisons des réticences des nouveaux membres de l’Union européenne (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie) à l’accueil de réfugiés. (apic/com/rz)