Les chanteurs à l'étoile de Leibstadt (AG) à Rome, Rebecca, Lea, Enrico et Jana | © Missio Martin Brunner-Artho
Suisse

Les chanteurs à l'étoile rencontrent le pape François

Quatre jeunes chanteurs à l’étoile de Leibstadt, en Argovie, ont participé à la messe du pape François le 1er janvier 2018 dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Dans un entretien à kath.ch il racontent comment ils ont été impressionnés par la grandeur de l’édifice et la visite de la Garde suisse.

Rebecca, âgée de douze ans, a été impressionnée par les dimensions de la basilique Saint Pierre. Placée au premier rang, elle a pu être très proche du pape et de l’action liturgique pour la messe du Nouvel an. Sa camarade Jana, âgée de treize ans, qui incarnait le roi Gaspard, retient surtout l’ambiance de la place Saint-Pierre, sa crèche grandeur nature et son immense sapin de Noël-

Lea onze  ans et Enrico, dix ans, représentaient Melchior avec une couronne dorée et Balthasar avec un turban coloré. Enrico était surtout heureux d’avoir vu en vrai le pape François qu’il ne connaissait que par la télévision. Mais «tout m’a plu» affirme-t-il à kath.ch.

Pour Martin Brunner-Artho, directeur de Missio qui a accompagné les enfants à Rome, la messe du Nouvel an était le point fort de la visite des chanteurs à l’étoile. Yvonne Zimmermann, catéchiste de la paroisse de Liebstadt a aussi vécu la cérémonie sur place. «J’ai été très impressionnée de vivre quelque chose qu’on ne voit habituellement qu’à la télévision».  Sous le grand baldaquin, le pape François lui est apparu comme un homme simple qui se fait aider pour gravir les marches. Même si l’organisation ne laissait visiblement rien au hasard. Yvonne Zimmermann a dû choisir les enfants qui représenteraient les chanteurs à l’étoile de Suisse pour la célébration romaine. C’est un tirage au sort qui avait désigné auparavant la paroisse de Leibstadt pour ce privilège. Les quatre enfants sont des servants de messe.

Visite à la Garde suisse

La visite des chanteurs à l’étoile au Vatican avait commencé le 30 décembre par la réception à la caserne de la Garde suisse. Des enfants venus d’Allemagne, d’Autriche, de Slovaquie, de Hongrie et de Suisse ont chanté quelques chants avant d’apposer sur les trois portes le signe de la bénédiction divine «20*C+M+B+18» pour «Christus mansionem benedicat» (que Dieu bénisse cette maison»)

Enrico, le seul garçon de la délégation suisse a particulièrement été frappé par cette visite Il a pu voir les armures, les casques, les épées et les hallebardes des gardes et se faire expliquer leur fonctionnement. Il ne se voit cependant pas de venir Garde suisse.

Le 31 décembre c’est à l’église Santa Maria della Pietà, au camp teutonique, que les chanteurs à l’étoile ont participé à la messe avant de passer le réveillon ensemble dans leur maison d’accueil qui offrait une vue superbe sur la ville de Rome.

Cette visite de trois jours à Rome a aussi ému Martin Brunner-Artho qui participait pour la première fois à la rencontre des chanteurs à l’étoile à Rome. «Nous avons pu constater qu’il ne s’agit pas seulement de quelques petits groupes dispersés, mais d’un véritable mouvement international», se réjouit le directeur de Missio qui chapeaute la manifestation en Suisse. (cath.ch/kath.ch/rp/mp)

Patrimoine immatériel de l’humanité

Les Petits chanteurs à l’étoile sont une tradition d’origine allemande, principalement répandue dans les pays germanophones. En coordination avec des organes de l’Eglise catholique, des groupes d’enfants déguisé en personnages en lien avec la tradition de la Nativité interprètent des chants de Noël de maison en maison. Ils récoltent ainsi de l’argent pour des œuvres caritatives. La tradition est reconnue depuis décembre 2015 par l’UNESCO comme patrimoine immatériel de l’humanité.

La démarche des Chanteurs à l’étoile se déroule aussi en Suisse où elle est organisée par l’œuvre d’entraide catholique Missio. Très répandue en Suisse alémanique, elle a essaimé depuis une dizaine d’années en Suisse romande. (cath.ch/kna/arch/rz)

 

Les chanteurs à l'étoile de Leibstadt (AG) à Rome, Rebecca, Lea, Enrico et Jana | © Missio Martin Brunner-Artho
2 janvier 2018 | 14:05
par Maurice Page
Temps de lecture : env. 3  min.
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