Ce saint que les couples en espérance d'enfant doivent prier
«Quand un couple me demande la bénédiction pour avoir un enfant, je leur dis de prier saint Raymond Nonnat», a confié le pape François dans une missive adressée à la communauté de saint Ramón Nonato de Buenos Aires (Argentine), publiée le 20 août par l’agence argentine AICA. En raison de sa naissance particulière, cet Espagnol est aussi le patron des sages-femmes.
En vue de la fête patronale de saint Raymond Nonnat, le 31 août, le pape François a envoyé ses vœux à la communauté du même nom située dans une paroisse de Buenos Aires qu’il connaît bien. En tant qu’archevêque de la capitale argentine, le pontife s’est en effet rendu à plusieurs reprises dans ce sanctuaire consacré aux couples en espérance d’enfants. Il confie se remémorer «ces jours de fêtes, les bénédictions des mères, des enfants» et des ménages priant pour accueillir la vie.
Ces festivités s’apparentaient à «un véritable hymne à la vie à venir», s’est ému le pontife avant d’ajouter: «maintenant, quand, durant les audiences [générales], un couple me demande la bénédiction pour que vienne un enfant, je leur dis de prier saint Raymond Nonnat», a confié l’évêque de Rome. «S’ils sont Argentins, je leur recommande de venir au sanctuaire de la rue Cervantes [où se trouve la paroisse]», précise-t-il.
Naissance au poignard
En raison de sa naissance si particulière, ce saint espagnol né en Catalogne est considéré comme le patron des sages-femmes. Saint Raymond Nonnat (1204-1240), du latin non natus, c’est-à-dire non-né, a été surnommé ainsi parce qu’il naquit après la mort en couches de sa mère. Son père, se refusant à l’idée que son fils ne puisse naître, demanda à un membre de la famille d’ouvrir de son poignard le ventre de sa femme morte, ce qui permit ainsi la naissance de l’enfant.
Du 22 au 31 août, comme chaque année, cette paroisse organise une neuvaine pour préparer la fête de saint Raymond Nonnat. Le pontife leur a souhaité une belle célébration pleine «de grâce, de paix, de santé et de fécondité», et ce malgré les circonstances de célébrations particulières liées à la pandémie. (cath.ch/imedia/cg/rz)