Le cardinal Turkson appelle à la mobilisation contre les «maladies orphelines»
Si l’on parle de maladies «orphelines», il est impossible toutefois de «laisser orphelines» les personnes qui en sont affectées, estime le cardinal Peter Turkson. Le préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral s’exprime ainsi dans un message à l’occasion de la 11e Journée des maladies rares, le 28 février 2018, a indiqué le Saint-Siège.
Les maladies rares sont négligées par les grands investissements des multinationales pharmaceutiques, déplore le cardinal Turkson. Elles financent en effet quasi-exclusivement la recherche sur les pathologies plus répandues.
C’est pour cette raison que l’on parle de «maladie orpheline». La plupart du temps, ce sont les patients eux-mêmes qui doivent se charger de sensibiliser sur leur pathologie. Mais si les maladies sont orphelines, affirme le haut prélat, il n’est pas possible de «laisser orphelins» les malades.
Chaque malade doit être écouté, aimé et aucune maladie ne doit condamner quiconque à l’abandon et à la marginalisation, affirme le prélat ghanéen. Le cardinal Turkson a ainsi assuré que l’Eglise se trouvait aux côtés des personnes affectées par les maladies rares. Il a également exhorté les autorités publiques à créer un réseau international pour recueillir un plus grand nombre de diagnostics. (cath.ch/imedia/ah/rz)