«C’est un cadeau, une grâce»
Suisse: La relique de Sainte Thérèse de Lisieux fait étape à Lausanne
Lausanne, 11 septembre 2013 (Apic) La relique de Sainte Thérèse de Lisieux qui sillonne la Suisse romande depuis le début de l’été a fait halte les 10 et 11 septembre 2013 à l’école catholique française Valmont, à Lausanne. Pour les sœurs de l’établissement, la venue de la petite vertèbre de la religieuse est «un cadeau, une grâce» qui tombe à point nommé pour le cinquantenaire de l’école.
Toute la journée du 10 septembre, les classes ont défilé en silence devant le précieux reliquaire, à l’intérieur duquel on peut apercevoir une petite vertèbre de Sainte Thérèse de Lisieux. L’objet de dévotion a été déposé au pied d’un autel dans la chapelle de l’école Valmont. L’établissement, créé en 1963 par la congrégation des Soeurs marcellines de Milan, accueille plus de 400 élèves de la Maternelle au Baccalauréat, en majorité de nationalité française.
Ce mardi après-midi, une classe du cours élémentaire CE2 se recueille dans la chapelle. Les enfants ont déposé au pied du reliquaire des intentions de prière. Tarek, petit Libanais de 8 ans, demande à Sainte Thérèse «qu’il n’y ait plus la guerre au Liban». Quant à Quentin, 8 ans, il prie pour que «Sainte Thérèse guérisse sa mamy malade». Mathilde, 8 ans, aimerait que «sa maman morte reste joyeuse là-haut dans le ciel».
L’école Valmont fête cette année son cinquantenaire et pour marquer ce jubilé, les sœurs de l’établissement ont proposé d’accueillir la relique de Sainte Thérèse. «C’est un cadeau, une grâce», s’exclame avec son accent chantant du sud la supérieure de la communauté, Soeur Hélène Pepe. «La venue du reliquaire s’ajoute aux autres manifestations», renchérit le directeur Alain Sulmon. «Tout s’est passé très simplement. Le plus compliqué dans l’organisation, c’est l’arrivée et le départ du reliquaire, parce qu’il est très lourd! Il faut prévoir plusieurs hommes!», ajoute-t-il.
«Les plus beaux moments de ma vie»
Transporté à bord d’une camionnette, le reliquaire pèse en effet près de 100 kilos. Faisant partie des trois reliquaires officiels du sanctuaire de Lisieux, il ne quitte d’ordinaire pas la France. Fait rare, le sanctuaire de Lisieux a prêté la petite vertèbre de la religieuse pour quatre mois à Paulo Martins, de l’Association Petite Thérèse, en Valais.
Comment expliquer ce «miracle»? «A Lisieux, on a fini par entendre parler de moi et de mon amour pour Sainte Thérèse!», commente Paulo Martins. «Au mois de janvier 2013, j’ai eu l’idée de faire venir une relique en Suisse et j’ai fait les démarches nécessaires. Elles ont abouti et cela a été une grande joie. Je vis les plus beaux moments de ma vie», assure-t-il.
Lausanne n’est pas la dernière étape de la relique de Sainte Thérèse en Suisse romande. Elle finira son périple le 24 septembre, après une dernière halte à Pensier, dans le canton de Fribourg.
Encadré :
Née le 2 janvier 1873 à Alençon, Marie-Françoise Thérèse Martin ressent très tôt un appel à la vie religieuse. Elle entre au carmel de Lisieux à l’âge de quinze ans. Après neuf années de vie recluse, elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 à l’âge de 24 ans.
Considérée par Pie XI comme «l’étoile de son pontificat», la jeune femme est canonisée en 1925. Le retentissement de ses mémoires, publiées après sa mort, en fait l’une des plus grandes saintes du XXe siècle. La dévotion à sainte Thérèse s’est développée partout dans le monde.
Encadré :
«Je passerai mon ciel à faire du bien sur la Terre».
«Je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours il me comprend».
«Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même».
«Dieu est admirable, mais surtout il est aimable: aimons-le donc».
«N’attendez jamais au lendemain pour commencer à devenir sainte».
Note aux médias: Des photos illustrant cet article peuvent être commandées à l’Apic: apic@kipa-apic.ch. Prix pour diffusion: 80 frs la première, 60 frs les suivantes.
(apic/cw/bb)