Belgique: «on ne peut tuer quelqu’un au nom de Dieu!»
D’une même voix, Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Bruxelles, et Mohamed Belabed, conseiller de la Fédération des Mosquées de Bruxelles, ont affirmé le 31 octobre «qu’on ne peut tuer quelqu’un au nom de Dieu!» Ils ont fait cette déclaration suite aux derniers attentats terroristes en France lors de leur rencontre de samedi en la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles.
Après l’attentat terroriste islamiste dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, qui a coûté la vie, jeudi 29 octobre, à trois fidèles, la communauté musulmane de Belgique a tenu à marquer sa solidarité avec les catholiques et les chrétiens pris pour cibles dans des attentats de terroristes se revendiquant de l’islam, rapporte CathoBel.be, le site officiel de l’Eglise catholique en Belgique francophone.
Musulmans et chrétiens contre le terrorisme islamiste
Mgr Jean Kockerols et Mohamed Belabed ont rappelé l’importance de se respecter les uns et les autres, quelles que soient les croyances. Plusieurs représentants de la Fédération des Mosquées de Bruxelles étaient présents à cette rencontre, dont le président Abdelbassir Mimouni.
A l’unisson, les représentants des deux communautés religieuses ont affirmé que «nous croyons en un Dieu de la vie, un Dieu dont la personne humaine est la plus belle de ses créations. Quels que soient les motifs, on ne peut tuer au nom de Dieu!».
Apprendre à toujours mieux se connaître
A propos des assassinats perpétrés à Nice, le communiqué de la Fédération des mosquées de Bruxelles condamne «un acte abject, horrible et inhumain qui ne peut et ne pourra aucunement, et jamais, être lié à l’islam et aux musulmans. La vie de l’être humain doit être préservée et ne doit en aucun cas être mise en danger. Nous dénonçons sans aucune ambiguïté ces actes terroristes et barbares. Notre condamnation est TOTALE quel qu’en soit leurs auteurs et quel que soit le lieu!»
Les représentants de l’Eglise catholique et de la Fédération des Mosquées de Bruxelles ont estimé que les responsables religieux doivent réagir avec fermeté, avec clarté, ensemble. C’est la Fédération des mosquées bruxelloises qui a pris l’initiative de cette rencontre. (cath.ch/cathobel/be)