à la bombe contre l’Université catholique de Louvain

Belgique : Le cardinal Danneels condamne l’attentat (180290)

Malines/Bruxelles, 18février(APIC/CIP) Pour la troisième fois en moins de

quinze mois, une Université belge a été la cible vendredi 16 février d’un

attentat à la bombe. Cette fois-ci, l’explosion a ravagé un auditoire de la

Faculté de médecine de l’Université catholique de Louvain-en-Woluwé (UCL),

à Bruxelles, blessant près d’une cinquantaine d’étudiants en pharmacie.

Dans un télégramme adressé samedi à Pierre Macq, recteur de l’UCL, le cardinal Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles, dénonce «l’horrible attentat».

L’archevêque de Malines-Bruxelles, qui est Grand chancelier de l’Université, exprime sa solidarité avec la communauté universitaire et assure les

victimes de ses prières. Le recteur de l’Université catholique de Louvain

se demande maintenant si l’auteur ou les auteurs de ces attentats – les

deux autres avaient visé l’Université libre de Bruxelles (ULB) – ne veulent

pas se livrer à une entreprise de déstabilisation en visant les milieux intellectuels. Si l’UCL va prendre des mesures de concert avec les autorités,

afin de protéger les étudiants, Pierre Macq a assuré que l’Université, selon sa vocation, doit rester «un lieu ouvert».

Terrorisme d’extrême-droite ou acte d’un détraqué ?

Les trois attentats visant l’ULB et l’UCL n’ont pas été revendiqués, et

l’on ne sait pas si l’on a affaire à un détraqué ou à un terroriste. Dans

l’hypothèse où les motivations sont d’ordre politique, on privilégie d’ores

et déjà en Belgique la piste du terrorisme d’extrême-droite. (apic/bo/be)

18 février 1990 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
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