Au Mexique, le pape est venu contrer le découragement, estime le Père Lombardi
Au Mexique, le pape François a mis en garde contre «la tentation du découragement», a souligné le Père Federico Lombardi le 17 février 2016, au terme du voyage apostolique de six jours du pontife dans le pays. Il faut «un grand courage, une grande patience, une grande fidélité» pour «se confronter avec des puissances du mal qui sont tellement fortes», a fait observer le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège.
Durant cette visite, le pape François a souhaité encourager «un renouvellement de la vie personnelle mais aussi de la vie sociale», a assuré le porte-parole du Saint-Siège, en dressant un premier bilan au micro de Radio Vatican. Le pontife latino-américain a voulu être «solidaire avec un peuple qui souffre». Parmi les paroles emblématiques du pape, le Père Lombardi retient son discours aux évêques qui a évoqué les grands maux du Mexique tels la discrimination des indigènes, les migrants, le narcotrafic.
Solidaire avec un peuple qui souffre
Mais le pape François, venu pour être «solidaire avec un peuple qui souffre», a aussi parlé «avec grande profondeur de la caractéristique de l’âme mexicaine». Et il a donné, a estimé le Père Lombardi, un ton très marial à son message car «il sait que pour arriver au cœur des Mexicains, il faut y arriver avec la Mère». D’où sa visite le 13 février au sanctuaire de Notre Dame de Guadalupe, centre spirituel du voyage. (cath.ch-apic/imedia/ak/rz)