Argentine: Une église incendiée et une autre vandalisée
Mgr Vicente Bokalic, évêque de Santiago del Estero, au nord de l’Argentine a interpellé les autorités locales après l’incendie criminel qui a fortement endommagé l’église de San Isidro Labrador, le 5 novembre 2017.
A l’aube du dimanche, les flammes ont causé la destruction totale de la sacristie de l’église de San Isidro Labrador et du matériel qui y était conservé, y compris l’installation de sonorisation et d’autres objets et mobiliers destinés aux célébrations. Dans le secrétariat paroissial, des papiers, documents et livres ont été jetés à terre et un ordinateur a été endommagé. L’intervention des pompiers a cependant empêché au feu de s’étendre à l’ensemble de l’édifice.
«Qui sont les responsables de cet événement ? Quelles sont les motivations qui les ont poussés à perpétrer cet outrage envers des biens religieux qui appartiennent à tous et à offenser le sentiment religieux de notre peuple, s’interroge l’évêque. Nous désirons être un lieu de rencontre entre tous, pour servir la cause de la paix, qui est un bien suprême auquel tend le cœur humain. Nous rejetons tout acte de violence qui blesse la coexistence et porte atteinte à la vie des personnes».
Une église vandalisée à Crespo
Un autre acte de vandalisme a eu lieu le 7 novembre dans la ville de Crespo, dans la province d’Entre Rios. La façade de l’église paroissiale de Notre-Dame du Rosaire a été recouverte d’inscriptions offensantes. Le vicaire paroissial, le Père Julio Faes, a souligné que l’acte de vandalisme, constitue une radiographie de ce qui se passe dans une société dans laquelle la valeur fondamentale de la vie disparaît. Le prêtre estime que les inscriptions sur l’église peuvent être mises en relation avec une pétition présentée au gouvernement selon laquelle, dans certains cas, les autorités sanitaires devraient procéder à l’avortement. (cath.ch/fides/mp)