Argentine: Décès du Père Emiliano Tardif
Un «faiseur de miracles» mondialement connu
Montréal,
(APIC) Le prêtre catholique charismatique canadien, Emiliano Tardif, mondialement connu pour son don de guérison, est décédé à l’âge de 71 ans, apprend-on jeudi. Le religieux qui se trouvait dans la ville argentine de Cordoba a été victime mardi d’un arrêt cardiaque.
Le Père Tardif attirait les foules par ses messes de guérison au cours desquels de nombreux malades ont fait l’expérience de guérison de maladies considérées comme incurables. Le religieux avait lui-même été guéri d’une grave tuberculose pulmonaire en 1973, date du début de son cheminement dans le Renouveau charismatique. Resté très simple malgré sa grande popularité, le Père Tardif oeuvrait la moitié de l’année comme curé dans un quartier pauvre de Saint Domingue et consacrait le reste de son temps à des tournées de prédications dans le monde entier. Pour lui, les guérisons étaient l’œuvre de Dieu dont il n’était que l’instrument. Il devrait être enterré la semaine prochaine à St-Domingue.
Grisonnant, lunettes métalliques, l’allure banale d’un curé bien ordinaire. Un message simple, un langage simple, des gestes sobres, l’accent canadien chaleureux, Emiliano Tardif n’avait pas pour habitude de jouer sur la corde de l’émotion. Des récits de miracles: les boiteux marchent, les aveugles voient, sont seulement les preuves tangibles d’une unique certitude: Jésus est vivant, présent dans son Eglise. Il n’y a aucune raison de pleurer sur le sort d’une Eglise soi-disant moribonde. Il faut au contraire se réjouir des progrès du Renouveau dans l’Esprit. E. Tardif présentait des références solides et parfaitement catholiques: Jean Paul II, le cardinal Ratzinger, saint Alphonse de Liguori, le fondateur des rédemptoristes.
«Tous ont besoin de faire une rencontre personnelle avec Jésus, les yeux ouverts», soulignait le missionnaire du Sacré-Cœur lors de son dernier passage à Fribourg en septembre 1998 . «Avant ma guérison d’une tuberculose pulmonaire aiguë en 1973, et ma conversion au Renouveau charismatique, j’étais un prêtre sérieux, provincial de ma congrégation à St-Domingue, président de la Conférence des religieux. Je trouvais toutes ces choses comme «parler en langues» ou imposer les mains bien ridicules «, plaisantait-il.
Son charisme de guérison s’est révèle peu à peu, tout comme celui qui lui permettait de dire lors des rencontres de prière : «En ce moment le Seigneur guérit telle ou telle personne de telle ou telle maladie.» (apic/kna/mp)