Un an après le séisme à Amatrice, l’Eglise en Italie appelle à reconstruire dans la foi

Un an jour pour jour après le tremblement de terre d’Amatrice, dans le centre de l’Italie, Mgr Domenico Pompili, évêque de Rieti, a célébré la messe le 24 août 2017 dans la ville sinistrée. L’évêque du lieu a souhaité interpeller les fidèles du diocèse sur le sens à donner à la reconstruction.

Saluant le courage et la résistance des habitants touchés par le séisme, Mgr Pompili a affirmé qu’il faudra également une communauté héroïque, plus que des héros solitaires, pour renaître.

Apprendre à naître à nouveau

Il y aura en effet pour le prélat une vraie reconstruction, si celle-ci ne consiste pas à reconstruire à l’identique, mais de façon authentique. «L’identité d’un village est toujours dynamique et l’histoire ne revient jamais en arrière», a-t-il encore ajouté. «Il faut apprendre à naître à nouveau. C’est la foi».

De son côté, le prieur des bénédictins de Nursie, situé non loin d’Amatrice et dont la basilique de Saint-Benoît avait été détruite lors d’une réplique du séisme, affirme sur le site internet de la communauté que «le mystère profond» est qu’à travers le tremblement de terre, «Dieu nous permet de prendre conscience de notre impuissance». Et ainsi de découvrir la vraie espérance placée «en l’Unique qui a le pouvoir de passer de la mort à la vie».

La ville d’Amatrice et sa région avaient été touchées par un séisme de 6,2 sur l’échelle de Richter, qui avait fait près de 300 morts dans la nuit du 23 au 24 août 2016. Le pape François s’était rendu sur place le 4 octobre suivant, pour exhorter au «courage» la population. (cath.ch/imedia/ap/bh)

25 août 2017 | 08:22
par Bernard Hallet
Temps de lecture : env. 1  min.
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