La scène de la Pachamama, dans l'église Santa Maria in Transpontina, à Rome | DR
International

Amérique Centrale : Les évêques soutiennent le pape François

Réunis fin novembre 2019 pour leur Assemblée générale annuelle, les évêques d’Amérique centrale ont défendu un meilleur accueil des migrants aux États-Unis  et réaffirmé leur soutien au pape François, critiqué lors du Synode pour l’Amazonie par des prélats conservateurs.

Les évêques réunis à Heredia, au Costa Rica, pour l’Assemblée Épiscopale d’Amérique Centrale ont marqué leur solidarité avec le pape François. Ils ont d’abord rappelé l’importance du Synode pour l’Amazonie qui s’est tenu en octobre «pour les nombreuses communautés indigènes qui ont le droit de recevoir l’annonce de Jésus Christ et de son royaume».

la recherche de «nouveaux chemins pour l’Église catholique en Amazonie» ont valu au pape François «des critiques venant de la partie la plus conservatrice de l’Église». «Nous n’avons pas été surpris que le Saint-Père soit l’objet d’attaques virulentes et insultantes, et accablé par des mensonges et des calomnies».

Respect pour la «Pachamama»

Les évêques ont tenu à affirmer leur soutien au pape François, face aux «attaques fausses et hostiles» notamment celles qui l’ont accusé «de promouvoir l’adoration d’idoles», en particulier la «Pachamama». Or la «Pachamama» incarne la figure de la fertilité qui représente la «terre Mère», infiniment respectée par les communautés indigènes des Andes et d’une partie de l’Amazonie.

Les défi des migrants

Les évêques ont également débattu de la migration, un «grand défi à affronter». Ils ont souligné qu’actuellement des centaines de migrants étaient retenus à la frontière entre le Mexique et le Guatemala et ne pouvaient pas entrer au Mexique, compte-tenu de nouvelles lois rigoureuses de migration.   «Nous regrettons l’attitude du gouvernement mexicain qui a transformé sa politique de portes ouvertes en une politique anti-migrants et anti-réfugiés, à l’image de l’actuel gouvernement nord-américain», ont dénoncé les participants à l’Assemblée générale. Les évêques ont néanmoins admis que cette nouvelle politique migratoire mexicaine était liée à la pression mise par le gouvernement nord-américain (cath.ch/jcg/mp)

La scène de la Pachamama, dans l'église Santa Maria in Transpontina, à Rome | DR
4 décembre 2019 | 16:36
par Jean-Claude Gérez
Temps de lecture : env. 1  min.
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