Agir comme le Christ est la «règle d’or» du chrétien, explique le pape aux jeunes chiliens

De retour à Santiago après sa visite à Temuco, le pape François s’est rendu le 17 janvier 2018 au sanctuaire marial de Maipú pour y rencontrer les jeunes catholiques. Dans une rencontre très chaleureuse, le successeur de Pierre les a invités à regarder le monde avec les yeux du Christ.

Sortant souvent de son texte écrit, détendu, le pape François a semblé particulièrement heureux de ce moment avec les jeunes. A de nombreuses reprises, il a interpellé son auditoire ou plaisanté avec lui, suscitant des applaudissements nourris et des cris de joie.

Les jeunes, a reconnu le pape, sont stimulés par les défis et de nombreuses «bonnes idées» peuvent naître dans leurs cœurs. «L’Eglise a tant besoin de vous», a-t-il lancé spontanément, pour l’aider à avoir un «visage jeune», sans recours artificiel. C’est pourquoi a été convoqué le synode d’octobre prochain sur les jeunes, afin qu’ils soient «protagonistes» de l’Eglise. Les jeunes doivent transmettre leurs idées aux Pères synodaux pour qu’ils les apportent à Rome, a-t-il insisté.

Pour être des protagonistes, le pape François a donné aux jeunes chiliens une «règle d’or» à inscrire sur leur téléphone pour ne pas l’oublier : «Que ferait Jésus à ma place ?». A chaque instant, dans la joie et dans les épreuves, a indiqué le successeur de Pierre, il faut se poser cette question. Lui seul est «source de vie et de joie» et allume «l’étincelle» du cœur. Et le véritable protagoniste de l’histoire selon le pape, est celui qui sait transmettre cette étincelle aux autres – et particulièrement à ceux dans le besoin – comme le Bon Samaritain et les disciples du Christ.

Pour cela, a toutefois indiqué l’évêque de Rome, une doctrine ou un seul enseignement religieux théorique ne suffisent pas. Il vaut véritablement vivre comme le Christ, «c’est ce qui fait vibrer notre cœur». Il faut donc prendre le risque d’aller à la rencontre des autres, poussé par la certitude d’avoir à ses côtés le Seigneur et son Eglise. Celle-ci, a admis le pontife, n’est «certainement pas parfaite» mais elle a une «grande capacité à aimer» et à s’offrir pour les autres. (cath.ch/imedia/xln/mp)