Accueil populaire pour le pape François au Mexique

Des danses, des cris et des fidèles enthousiastes le long des routes ont accueilli le pape François au Mexique, dans la soirée du 12 février 2016, au début d’une visite de six jours dans ce grand pays catholique d’Amérique centrale. «François, mon frère, tu es Mexicain», lui ont crié quelque 5’000 personnes enthousiastes à l’aéroport de Mexico.

En provenance de La Havane (Cuba), où il avait passé un peu plus de trois heures pour une rencontre inédite avec le patriarche de Moscou Cyrille, le pape a été accueilli à sa descente d’avion par le président de la République Enrique Peña Nieto, accompagné de son épouse. On apprenait quelques jours plus tôt que le diocèse de Mexico aurait délibérément violé les lois canoniques pour annuler le premier mariage d’Angelica Rivera, et lui permettre d’épouser Enrique Peña Nieto en 2010.

A l’aéroport de Mexico, le pape a béni une caissette de terre du Mexique avant d’être salué par quatre enfants en costumes typiques de quatre Etats du pays. Il a ensuite été accueilli par un spectacle de danses rythmées, au son des mariachis. Puis il s’est arrêté un instant pour coiffer un sombrero, comme il l’avait fait quelques heures plus tôt dans l’avion entre Rome et La Havane. Il est ensuite monté à bord de la papamobile, pour effectuer un trajet de plus de 20 kilomètres, salué par une foule nombreuse. Au cours de ce séjour, le pape devrait parcourir pas moins de 170 kilomètres en papamobile ouverte.

Avant de se coucher, il est sorti de la nonciature apostolique afin de saluer la foule qui s’était pressée aux alentours. Il a alors invité les fidèles présents à prier avec lui pour les personnes «agacées» ou «jalouses», pour «ceux que nous n’aimons pas» ou «ceux qui nous ont fait du mal».

L’accueil officiel doit se faire le lendemain matin, au Palais national, avant un premier discours devant les autorités civiles et le corps diplomatique, après une première nuit à la nonciature apostolique. Ce 13 février, le pape doit également prendre la parole devant les évêques du pays, à la cathédrale, et visiter le sanctuaire de Guadalupe où il célèbrera la messe. Les jours suivants, Il doit aussi se rendre dans quatre Etats du pays, à la rencontre des malades, des prisonniers, des travailleurs, des migrants. (cath.ch-apic/imedia/ami/bh)