Abolition de la peine de mort pour apostasie: un «pas très important» pour le Maroc
La décision du conseil supérieur des oulémas du Maroc de ne plus condamner à mort ceux qui quittent la religion musulmane est un «pas très important» selon le Père Samir Khalil Samir, professeur à l’Institut pontifical oriental.
Le jésuite égyptien, cité par l’agence Asia News le 9 février 2017, explique en effet qu’il ne s’agit plus d’appliquer de façon littérale la loi islamique, mais de la réinterpréter» au vu du contexte.
Selon le Conseil supérieur des oulémas du Maroc, chargé d’émettre des fatwas (décrets religieux), l’apostasie est «punie dans le futur (l’Au-delà), mais pas dans la vie présente (Ici-bas)».
Le Maroc, pays musulman sunnites à environ 99% compte près de 20’000 catholiques et 2’500 juifs. Par plusieurs fois, dans le passé, les chrétiens du pays ont contesté les lois contre l’apostasie qu’ils trouvent dures. (cath.ch/imedia/xln/ibc/pp)