A Sainte-Marie-Majeure, les fidèles prient chaque soir pour le synode 

Rome, 06.10.2015 (cath.ch-apic) Dans la basilique papale de Sainte-Marie-Majeure, à Rome, de nombreux catholiques accompagnent chaque jour par la prière le synode ordinaire des évêques sur la famille, qui vient de s’ouvrir pour trois semaines. Au pied de la Vierge Salus Populi Romani, dès le premier soir des travaux, le 5 octobre 2015, une foule recueillie se pressait, intercédant d’une seule voix pour les quelque 360 participants au synode, a constaté l’agence I.MEDIA.

A 17h, la chapelle Borghèse est remplie de têtes brunes, blondes et blanches se mêlant aux voiles de religieuses de diverses congrégations. Chaque jour, durant trois semaines, le chapelet puis la messe, à 18h, seront ainsi offerts aux intentions synodales: «Le pape François a demandé que cette chapelle soit un lieu de prière pour le synode sur la famille», assure le recteur du séminaire lombard, le Père Ennio Apeciti, qui préside pour un soir la célébration.

Parmi les intentions exprimées durant la prière mariale, les baptisés prient pour que le synode «puisse réveiller en tous la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille». Après le chapelet, conclu par la «Prière à la Sainte Famille de Nazareth» donnée par le pape François dès le synode extraordinaire d’octobre 2014, vient la messe, avec un évangile spécial pour l’occasion: la Visitation de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth. Durant son homélie, le Père Apeciti invite les familles à prendre Marie et Elisabeth pour modèles «d’attention à l’autre», face à toutes les «solitudes» vécues à tous les âges de la vie.

Vénération des époux Martin

La première semaine des travaux sera plus particulièrement l’occasion de prier pour les enfants, la deuxième semaine pour les parents et la troisième pour les grands-parents.

Dans la chapelle édifiée au 17e siècle pour abriter l’image de la sainte Vierge dont la tradition veut qu’elle ait été peinte par l’évangéliste Luc, reposent aussi pour toute la durée du synode les reliques des époux Louis et Zélie Martin, qui seront canonisés le 18 octobre. Sans discontinuer, des pèlerins, en particulier des couples, se succèdent pour vénérer en silence les reliques des bienheureux français, contenues dans un coffre doré exposé sur un autel latéral. Au pied de l’autel, un second coffre contient les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, leur fille. (apic/imedia/ak/rz)

La basilique Sainte Marie-Majeure, à Rome
6 octobre 2015 | 13:52
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture : env. 2  min.
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