A Damas, malgré la guerre, on continue de construire des églises
A Damas, malgré la guerre, on continue de construire des églises, rapporte le 22 février 2016 la chaîne de télévision d’information continue russe RT (anciennement Russia Today). «C’est un symbole de révolte contre la mort et la destruction», explique l’archevêque maronite de Damas, Mgr Samir Nassar.
Mgr Nassar qualifie ainsi le projet d’édifier trois chapelles que sa communauté a décidé de construire à la périphérie de la capitale syrienne. Le quotidien catholique français «La Croix» relève pour sa part que la seule église du diocèse maronite de Damas était jusqu’alors la cathédrale Saint-Antoine, située dans le quartier chrétien de Bab Touma, dans la vieille ville. «Or, beaucoup de familles n’y vivent pas et n’ont pas les moyens ni le temps de s’y rendre».
Un symbole de révolte contre la mort et la destruction
La construction de ces églises maronites dans les banlieues de Damas est prévue en 2016 pour répondre aux besoins des familles qui se déplacent difficilement dans la capitale syrienne. C’est également un signe adressé aux familles chrétiennes tentées par l’émigration, pour qu’elles restent malgré le conflit qui déchire la Syrie depuis 2011.
«Pour se rapprocher des fidèles, les prêtres maronites venaient déjà célébrer des messes dans les paroisses syriennes catholiques à Dwelaa et à Jaramana, ou encore chez les melkites à Kachkoul, des quartiers de la périphérie de Damas qui comptent de nombreuses familles de la communauté. Mais il fallait «fonder des paroisses locales, explique le Père John Deeb, curé de la première paroisse nouvellement créée. Dans notre contexte actuel, c’est l’Eglise qui doit venir aux gens«, rapporte le quotidien français. (cath.ch-apic/cx/rt/be)