4'800 comptes suspects ont été fermés à l’IOR
En trois ans, depuis la crise financière de 2012-2013 au Saint-Siège, «tout a changé», estime le Fribourgeois René Brülhart, président de l’Autorité d’information financière du Vatican (AIF). D’ores-et-déjà, précise-t-il, environ 4’800 comptes suspects ont été fermés à l’Institut pour les œuvres de religion IOR.
Dans un entretien accordé à La Repubblica, le 22 décembre 2015, le «gendarme financier» du Vatican se félicite du chemin parcouru depuis l’époque où le Credito Valtellinese avait bloqué 23 millions d’euros pour une enquête sur un présumé blanchiment d’argent au sein de l’IOR. C’était également le temps où les comptes de la ›banque du Vatican’ étaient bloqués et où «les cartes de crédit ne fonctionnaient pas».
Poursuites judiciaires à l’encontre des coupables de blanchiment d’argent
En ce sens, juge l’expert suisse, le dernier rapport du comité Moneyval du Conseil de l’Europe reconnaît les avancées du Vatican. Le comité a cependant pressé le Vatican d’entreprendre des poursuites judiciaires à l’encontre des coupables de blanchiment d’argent. Mais, précise alors René Brülhart, «tout ne dépend pas de nous, mais aussi des Etats auxquels appartiennent les citoyens signalés». (cath.ch-apic/imedia/bl/ak/be)