160'000 roses pour le droit à l’alimentation
Lausanne, 11 mars 2015 (Apic) 160’000 roses seront vendues, le 14 mars prochain, pour le droit à l’alimentation des populations pauvres du Sud. La traditionnelle Journée des roses est organisée par Action de Carême (AdC) et Pain pour le prochain (PPP), en collaboration avec Etre partenaires, dans le cadre de leur campagne œcuménique de carême «Moins pour nous, assez pour tous».
Les fleurs seront disponibles dans plus de 700 points de vente dans toute la Suisse. L’entier de la recette reviendra à des projets de coopération au développement des trois organisations, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, indiquent les partenaires de l’action dans un communiqué du 11 mars.
La Journée des roses est devenue l’un des rendez-vous incontournables de la campagne œcuménique, menée chaque année par les œuvres d’entraide protestante PPP et la catholique romaine AdC, en collaboration avec l’organisation catholique chrétienne Etre partenaires. Cette grande journée d’action de solidarité verra la mobilisation d’environ 4’000 bénévoles à travers toute la Suisse, qui vendront les roses au prix symbolique de 5 francs. Les fleurs sont issues du commerce équitable et labellisées Max Havelaar.
Réfléchir sur notre mode de consommation
Par le biais de leur campagne, les trois organisations de développement veulent attirer l’attention du public suisse sur l’impact de notre mode de consommation, et particulièrement de viande, sur les changements climatiques et le droit à l’alimentation des populations pauvres du Sud. Elles invitent toutes et tous à la réflexion et à opter pour un mode de vie et de consommation plus responsables et durables.
Les personnes qui achèteront une rose feront un geste concret pour un monde plus juste et pour que soit garanti à celles et ceux qui aujourd’hui encore ne mangent pas à leur faim leur droit à une alimentation en suffisance, assurent les organisateurs de la démarche. Il s’agit notamment des familles de petits paysans, dans les pays du Sud qui, en raison des conséquences des changements climatiques (sécheresses, typhons, inondations), voient leurs moyens de subsistance menacés. Les projets soutenus par les trois organisations partenaires visent à donner la possibilité à ces paysans de faire face à cette situation, en leur proposant notamment des formations à des méthodes d’agriculture adaptées, leur permettant de réduire la période durant laquelle la nourriture est insuffisante.
(apic/com/rz)