9e Marche pour la Vie sur la Place fédérale de Berne, en 2018 | © Marche pour la vie
Suisse

1'500 personnes pour la 9e Marche pour la Vie à Berne

La 9e Marche pour la Vie a rassemblé quelque 1’500 personnes, le 15 septembre 2018, sur Place Fédérale, à Berne. La manifestation entendait attirer l’attention sur les conséquences de l’avortement. Une contre-manifestation a elle attiré 800 personnes. Mais une forte présence policière a empêché toute confrontation.

« Avortement – les conséquences!? » a été le slogan de la Marche pour la Vie, convoquée par un réseau de diverses organisations confessionnelles, évangéliques, protestantes et catholiques. Après diverses salutations dont celle du nonce apostolique en Suisse, Mgr Thomas Gullickson, des témoignages ont abordé la question du syndrome post-avortement.

Erika Wick, fondatrice d’un centre de consultation, a raconté son vécu: «Je décrirais ma vie des six premières années suivant l’avortement comme une descente en enfer». Plus elle a refoulé ses sentiments, plus elle a développé des dépressions allant jusqu’au désir intense de mourir. Elle a finalement trouvé la guérison et la liberté par «l’amour de Dieu et son accueil». Elle encourage maintenant des femmes et des hommes à ne pas rester seuls avec leurs souffrances, mais à prendre plutôt un chemin d’accompagnement et de pardon.

Pétition lancée

La conseillère nationale UDC bernoise Andrea Geissbühler a jugé inadmissible que des milliers de bébés soient avortés en notre temps éclairé. En réduisant le nombre des avortements (10’256 en 2016 NDLR) les dommages psychiques chez les personnes concernées après un avortement, mais encore les pertes de précieuses vies humaines pourraient ainsi être réduits.

Mgr Thomas Gullickson, nonce apostolique en Suisse était présent pour la 9e Marche pour la Vie | © Marche pour la vie

A l’occasion de cette 9e édition, la Marche pour la vie a entamé une récolte de signatures pour une pétition qui sera adressée au Conseil fédéral. Ce texte demande que la Confédération lance des études scientifiques sérieuses sur les conséquences sanitaires de l’avortement. Le Conseil fédéral devrait en outre plus s’investir pour une information élargie sur les conséquences douloureuses de l’avortement.

Contre-manifestation tolérée

Parties du centre-ville, environ trois cents personnes participant à la contre-manifestation ont parcouru le quartier de la Länggasse. Le mouvement s’est ensuite étoffé, rassemblant jusqu’à 800 manifestants au centre-ville. Non autorisée, cette contre-manifestation a cependant été tolérée par la police. Les manifestants arboraient des banderoles et scandaient des slogans contre le christianisme. La police mobilisée en nombre a cependant évité toute dérive et toute confrontation. (cath.ch/ag/com/mp)

9e Marche pour la Vie sur la Place fédérale de Berne, en 2018 | © Marche pour la vie
17 septembre 2018 | 09:32
par Maurice Page
Temps de lecture : env. 2  min.
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