«»³L»«²esclavage n»«²est pas d»«²une autre époque»«³, dénonce le pape François
«Bien que nous tentions de l»«²ignorer, l»«²esclavage n»«²est pas quelque chose d»«²une autre époque», explique le pape François sa dernière vidéo. Il appelle à prier pour l’accueil généreux des personnes victimes de la traite humaine, à l’occasion de la Journée mondiale de prière contre la traite, le 8 février 2019.
La vidéo a été mise en ligne par le Réseau mondial de prière du pape la veille de la fête de sainte Joséphine Bakhita, célébrée le 8 février. C»«²est également ce jour que le pape François a choisi, en 2015, d’instituer la Journée mondiale de prière dédiée à la lutte contre la traite des êtres humains.
«»³Face à cette réalité tragique, personne ne peut se laver les mains sans être, d»«²une certaine manière, complice de ce crime contre l»«²humanit黫³, déclare le pape, filmé comme d’habitude à sa table de travail. C»«²est pourquoi, personne ne peut ignorer, poursuit-il, que l»«²esclavage existe dans le monde, «autant ou peut-être plus qu»«²auparavant. Bien que nous tentions de l»«²ignorer, l»«²esclavage n»«²est pas quelque chose d»«²une autre époque», explique-t-il en espagnol face à l»«²objectif.
«Des noms, des visages, des histoires concrètes»
«Le pape François est fortement engagé dans la lutte contre ce fléau dans ses différentes expressions», a commenté le Père Frédéric Fornos, directeur international du Réseau mondial de prière du pape, au cours d»«²une conférence de presse, tenue au Vatican le 7 février.
Pour le pontife, a admis le jésuite français, les victimes de la traite ne sont pas des nombres, mais «des noms, des visages, des histoires concrètes». Ce sont «nos frères et sÅ“urs en humanité», a-t-il tranché. Il est donc important, selon lui, de travailler à des campagnes de diffusion, aux niveaux national et international pour «dénoncer ce fléau». C»«²est pourquoi, le Réseau mondial de prière du pape a préparé cette vidéo, a-t-il insisté.
à cette conférence de presse était également présente SÅ“ur Gabriella Bottanni, engagée sur le terrain à travers l’association Talitha Kum. C’est seulement avec «un travail conjoint», a expliqué la religieuse, «qu’il sera possible de répondre au défi de la traite, de promouvoir et de renforcer le dialogue et la coopération».
Fondée il y a dix ans, cette association réunit aujourd’hui près de 2’000 bénévoles dans 77 pays, sur les cinq continents. Ce réseau est engagé dans des activités de prévention, de stabilisation, de protection, de partenariats et de prières, a-t-elle expliqué. (cath.ch/imedia/pad/gr)