Diagnostic préimplantatoire

Les citoyens seront appelés à approuver ou rejeter un amendement de la Constitution qui permettrait l’application du diagnostic préimplantatoire (DPI). Cette technique médicale consiste à analyser des embryons développés in vitro pour déterminer s’ils sont porteurs ou non d’affections d’origine génétique. Suivant les informations obtenues, le choix serait donné aux parents de les transférer ou de les détruire.

Pour l’instant interdit dans notre pays, le DPI est l’un des objets des votations du 14 juin prochain: les Suisses décideront s’ils souhaitent en autoriser le principe, via un changement de Constitution. S’ils disent oui, un premier pas vers l’acceptation d’une loi libérale en la matière sera fait. Pourtant, celle-ci fait déjà frémir les opposants à la votation, qui craignent un diagnostic systématique des trisomies ainsi qu’une utilisation abusive des embryons congelés non-implantés.


1 juin 2015 | 11:30
par Pierre Pistoletti
Temps de lecture : env. 1  min.
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