
Abbaye d’Abu-Gosh
En 1976, trois moines célèbrent leur toute première messe en Israël. Ils sont envoyés à Abu-Gosh, à une dizaine de kilomètres de Jérusalem, par dom Paul-Marie Grammont, abbé du Bec-Hellouin. Dans ce village où juifs, chrétiens et musulmans se côtoient, ils ont pour mission de bâtir «une présence monastique dans un esprit d’ouverture œcuménique et d’attention aux racines de l’Église». Le monastère d’Abu-Gosh deviendra, en 1999, l’abbaye bénédictine Sainte-Marie de la Résurrection.
La semaine, l’église est ouverte aux visites, explique le site Web de l’abbaye. Les offices monastiques y sont publics. Célébrés majoritairement en français, ils le sont aussi en latin ou en hébreu. Des chambres sont mises à la disposition des visiteurs, à l’hôtellerie des frères et à celle des sœurs. Comme les moines ne font pas «commerce de l’accueil», il est inutile de chercher dans ces pages le montant qu’il serait convenable de verser pour séjourner à l’hôtellerie. Bien sûr, le quotidien a un prix et, «pour se nourrir et se loger, chacun y participe comme il le veut ou comme il le peut», précise-t-on.
François Gloutnay
Adresse: www.abbaye-abugosh.info
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