Ni du «tourisme religieux», ni «un show», prévient Benoît XVI
Rome: Voyage de Benoît XVI en Allemagne
Rome, 18 septembre 2011 (Apic) Benoît XVI a précisé, le 17 septembre 2011, à l’approche de son 3e voyage en Allemagne, qu’il ne se rendait pas dans son pays natal pour «du tourisme religieux» et encore moins pour effectuer «un show».
Dans un message vidéo, diffusé au cours de l’émission ’Wort zum Sonntag’ (une parole pour le dimanche) de la télévision publique allemande «ARD», le pape a expliqué le but de son déplacement en s’appuyant sur la devise du voyage «Là où est Dieu, naît l’avenir». C’est-à-dire «faire en sorte que Dieu pénètre notre champ de vision, ce Dieu si souvent absent dont nous avons tant besoin».
Benoît XVI a également évoqué chacune des trois étapes de ce déplacement. Berlin, Erfurt, Fribourg-en-Brisgau. Il a indiqué que l’un des moments importants serait sa rencontre avec des représentants de l’Eglise protestante d’Allemagne, dans le couvent des Augustins à Erfurt, «là où Luther avait commencé son chemin». «N’attendons pas d’évènement sensationnel», a prévenu le pape, avant d’expliquer que «l’essentiel» serait de «penser ensemble en ce lieu, d’entendre la parole de Dieu et de prier afin que se manifeste un véritable œcuménisme».
1er voyage officiel en Allemagne
Chaque semaine, le samedi soir, un prêtre catholique, un pasteur protestant, un théologien ou un porte-parole de l’une de ces confessions, intervient quelques minutes dans le cadre de l’émission ’Wort zum Sonntag’, la plus ancienne émission de la chaîne «ARD». Jean Paul II avait été le premier pape, en avril 1987, à intervenir dans cette émission.
Dans un message vidéo, la chancelière allemande Angela Merkel a souhaité que ce voyage soit «un encouragement pour l’unité des chrétiens». La chancelière protestante s’est réjouie de ce premier «voyage officiel» de Benoît XVI dans son pays natal, qui fera étape à Berlin, insistant sur l’implication de l’Eglise catholique en matière de justice et de paix, «un rôle d’une valeur inestimable à notre époque».
Les voyages du pape à Cologne (2005) et en Bavière (2006) n’avaient pas été considérés comme des visites d’Etat. (apic/imedia/ami/ggc)