«Osez le risque de la Foi!»

Lausanne : Dernière rencontre préparatoire pour la JMJ.

Pascal Fessard pour Apic
Lausanne, 4 juillet 2011 (Apic) Après Genève en avril et Brigue en mai, Lausanne a accueilli les futurs participants à la Journée mondiale de la jeunesse (JMJ) de Madrid pour une dernière étape de préparation. L’occasion pour les participants de faire connaissance et de se mélanger, d’apprendre l’hymne romand de la JMJ, de se préparer à la rencontre avec le pape, mais aussi de régler les dernières questions techniques.

La Journée mondiale de la jeunesse, rassemblement spectaculaire de l’Eglise, devient souvent dans le langage courant «les JMJ». C’est-à-dire qu’il faut une telle organisation pour réunir deux millions de personnes autour de Benoît XVI, que rien ne peut se faire en un jour.

Savoir prendre le temps

A Lausanne, Mgr Nicolas Betticher a motivé les jeunes à savoir prendre du temps. «La jeunesse fait cinq choses à la fois; elle ne perçoit dès lors que 70% de ce qui l’entoure.» Le vicaire général du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg donne l’image cocasse d’un jeune courant après son bus, tenant son pantalon trop large d’une main et de l’autre son téléphone portable. Dans notre monde en perte de vitesse spirituelle, il n’est pas simple de s’arrêter. «Vous êtes jeunes. Osez le risque de la foi. N’ayez pas peur», a poursuivi Mgr Betticher. «Prenez chaque jour le temps de dire oui, je suis d’accord que Dieu m’enracine et me fonde en Christ. On peut donner du sens à sa vie sans Dieu, mais c’est un sens unique. Osons dire du bien de notre Dieu; osons dire du bien de notre Eglise et faire de nos vies un oui.»

Un vrai pèlerinage

Les anciens de la JMJ racontent volontiers des anecdotes typiques de ces rencontres. «On attend des heures un petit-déjeuner qui ne vient jamais, une prochaine rame de métro avec de la place libre, ou simplement un bus.» «On dort nulle part et partout, quand on peut.» «On attend toujours.» Un organisateur relate aussi des exploits dignes à ses yeux de la multiplication des pains : «A Paris, en 1997, on tablait sur 700’000 personnes le dimanche. Mais la veille, nous devions réviser les prévisions à la hausse, avec 500’000 personnes supplémentaires. En une nuit les organisateurs parvenaient à trouver boissons et nourriture en suffisance pour sustenter un demi million de personnes, c’était simplement prodigieux.»

La JMJ, ce n’est pas des vacances faciles, mais un vrai pèlerinage! Plusieurs groupes partiront déjà le 7 août, deux semaines avant la grand-messe finale. Certains iront en Andalousie, d’autres à Avila ou Santander. Un petit groupe d’une vingtaine de jeunes marchera sur le chemin de Compostelle, entre le Puy-en-Velay et Conques, avant de retrouver les autocars pour rejoindre Madrid, en deuxième semaine. Ces marches d’approche seront relayées au quotidien sur le site www.cath.ch. (apic/pf/mp)

4 juillet 2011 | 13:53
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
JMJ (236), Lausanne (228), Madrid (26)
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