«Qu’est-ce que je peux attendre de Dieu?»

Genève: Plus de 250 participants à la journée des confirmands

Genève, 23 mars 2011 (Apic) Chaque année, la Pastorale des jeunes à Genève, en collaboration avec le Service Catholique de Catéchèse, organise une journée à l’intention des jeunes qui recevront le sacrement de la confirmation. Ils étaient plus de 250, venus des paroisses et des missions linguistiques, à se retrouver dimanche 20 mars à l’église du Sacré-Cœur, pour un moment de réflexion et de partage avec Mgr Pierre Farine.

Les organisateurs de la rencontre, qui a eu pour thème «Il aime le bon droit et la justice», leur avaient proposé un temps d’échange en petits groupes sur le Psaume du jour, avec cette question: «Qu’est-ce que je peux attendre de Dieu?» Les jeunes ont ainsi pu partager entre eux leurs préoccupations s’agissant de la justice, de la fidélité de Dieu envers l’homme, de la manière dont la Parole de Dieu peut intervenir dans la capacité de jugement de chacune et de chacun.

Oui, les jeunes se posent des questions! Pourquoi n’y a-t-il pas plus de justice dans le monde? Pourquoi et de quelle façon l’Eglise peut-elle rendre justice en son sein?

Une fidélité pas toujours réciproque

Mgr Farine, Anne Deshusses-Raemy et Sébastien Baertschi ont répondu à ces questionnements avec leurs mots de croyants, en rappelant avant tout que si la fidélité de Dieu envers les femmes et les hommes de tous les temps ne s’est jamais démentie, la réciproque a malheureusement souvent fait défaut dans l’histoire de l’humanité. Et en étant infidèle à son Créateur, l’homme se révèle aussi être infidèle à lui-même, créé à l’image de Dieu. La liberté accordée à l’humanité par le Seigneur a un prix, car si elle a montré, au cours de l’Histoire, la capacité de l’homme à glorifier son Dieu dans la Création, elle peut également se mesurer en termes de haine, de violences et de conflits. Et finalement, «nous ne devons jamais oublier, ajoute Mgr Farine, que la justice de Dieu est pour l’homme, et que si Dieu condamne le péché, il ne condamne pas le pécheur que revient vers lui.»

Cette journée du 20 mars s’est terminée par la messe des jeunes, présidée par l’Administrateur diocésain au milieu de cette foule d’adolescents, visiblement heureux de se rencontrer et de rencontrer Jésus transfiguré. (apic/fm/bb)

23 mars 2011 | 15:44
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
Genève (410)
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