«La confession de foi – une chance pour une Eglise post-patriarcale ?»

Berne: Assemblée de la «Conférence Femmes» de la Fédération des Eglises protestantes

Berne, 14 mars 2011 (Apic) «La confession de foi – une chance pour une Eglise post-patriarcale ?», tel est le thème de la prochaine assemblée de la «Conférence Femmes» (CF) de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), qui se tient le 4 avril prochain à la maison de paroisse Saint-Paul à Berne.

En 2010, la FEPS a lancé une procédure sur la confession de foi réformée. Il en ressort des questions fondamentales, en particulier du point de vue des femmes. La CF se demande ainsi si une confession de foi est nécessaire. «Si tel est le cas – quelle est cette confession de foi ? Si une confession de foi est créatrice d’identité, comment voulons-nous alors afficher notre identité d’Eglise ?», questionne la CF.

Les confessions de foi des femmes sont-elles différentes de celles des hommes ?

La théologie féministe et les Eglises de femmes ont une longue tradition de confession de foi derrière elles. En se référant à cette tradition, la «Conférence Femmes» de la FEPS souhaite apporter sa contribution à ce processus, en se demandant si les confessions de foi des femmes sont différentes de celles des hommes. «Que voulons-nous et pouvons-nous confesser ?», questionne la CF.

Cette conférence permet aux participantes d’affirmer leur propre vision et d’obtenir des informations sur les questions les plus importantes du point de vue de la théologie féministe, afin qu’elles puissent participer activement à ce processus de confession de foi dans leurs Eglises ou leurs paroisses.

Parmi les interventions à cette assemblée, notons celles de Pierre Bühler, docteur et professeur de théologie systématique, spécialisé dans l’herméneutique et la théologie fondamentale à l’Université de Zurich, sur le thème «Que veut dire confesser la foi? Un premier repérage des chances et défis». Il sera suivi, sur le thème «Confessions de foi féminines», par la théologienne Regine Munz, docteure et privat-docente de théologie systématique à l’Université de Bâle et aumônière en psychiatrie, ainsi que par le pasteur fribourgeois Daniel de Roche, président du Conseil synodal de l’Eglise évangélique réformée du canton de Fribourg, président de la Conférence des Eglises Romandes (CER) et membre du Conseil de la FEPS.

Les participants pourront également écouter les contributions de Susanne Graf-Brawand, docteure ès lettres, ancienne conseillère synodale des Eglises Berne-Jura-Soleure, membre du groupe d’initiative «Confession de foi», de la théologienne Judith C. Wipfler, rédactrice des émissions religieuses à la RTS (Radio Télévision Suisse), de la pasteure Dorothee Dietrich, du «Forum für Zeitfragen», service consultatif pour femmes et hommes à Bâle, de la pasteure Christine Stark, docteure en théologie, chargée des films des médias réformés et présentatrice de l’émission «Sternstunde Religion» de la SF, et de Ria van Beek, ancienne co-présidente de la CF, membre de l’Eglise protestante de Genève (EPG).

Encadré

Théologie féministe

La «Conférence Femmes» (CF), fondée le 7 juin 1999, se compose de 45 membres disposant du droit de vote, et provenant de divers domaines, comme les Femmes protestantes en Suisse (FPS) et la communauté d’intérêts des théologiennes féministes. La CF, lieu d’échange et de connexion pour les organisations qui y sont réunies, traite de thèmes ecclésiaux et de politique sociale du point de vue des femmes. Elle transmet thèmes et demandes à la FEPS et les met en œuvre dans la politique ecclésiale.

L’entretien de contacts, notamment dans le cadre de l’Eglise universelle et de l’œcuménisme, constitue un but important pour la CF. Cette organisation, présidée par Sabine Scheuter, de l’Eglise évangélique réformée du canton de Zurich, est représentée à l’Assemblée des délégués de la FEPS par deux femmes. (apic/com/be)

14 mars 2011 | 14:07
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
Berne (153), FEPS (122)
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