Forêt climatique en Hongrie au nom du Saint-Siège
Rome: La Cité du Vatican veut réduire à zéro ses émissions de CO2
Rome, 16 juillet 2007 (Apic) La Cité du Vatican entend devenir un Etat neutre en matière d’émission de CO2. Les agences américaine ’Planktos’ et hongroise ’Klimafa’, spécialisées dans la vente de ’crédits CO2’, ont donné à la Hongrie, au nom du Saint-Siège un parc de 7000 hectares, qui sera baptisé ’forêt climatique du Vatican’, afin d’y planter des arbres et de constituer un ’puit de carbone’.
Le Vatican envisage ainsi de devenir le premier Etat neutre en émission de gaz à effet de serre. Mgr Melchor José Sanchez de Toca Y Alameda, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la culture, a expliqué le sens de ce projet au micro de Radio Vatican, le 14 juillet 2007.
«Chaque entreprise, chaque Etat et chaque famille produit des émissions polluantes à cause des énergies non renouvelables. Les moyens pour réduire à zéro ces émissions sont au nombre de deux: ou l’on pollue moins en consommant moins d’énergie, ou l’on fait quelque chose pour effacer ces émissions, comme par exemple, planter des arbres», a ainsi commenté Mgr Sanchez de Toca.
«La donation que le Conseil pontifical pour la culture a reçu de l’agence ’Klimafa’ relève de cette seconde logique. Ceci signifie que, au nom du Vatican, un parc national sera planté en Hongrie», a-t-il indiqué. «Ainsi le Vatican veut apporter sa petite contribution pour combattre la pollution mondiale». La Cité du Vatican entend par là devenir le premier Etat ’carboniquement neutre’, a encore déclaré le sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la culture. Soulignant toutefois que ses émissions nocives «sont minimes, voire invisibles».
«L’objectif est de donner l’exemple» aux autres pays, aux entreprises et aux familles, a conclu Mgr Sanchez de Toca.
Benoît XVI est sensible aux questions environnementales. D’autres projets écologiques sont ainsi à l’étude au Vatican. En 2008, des panneaux solaires doivent être installés sur le toit de la salle Paul VI. Le chauffage, la climatisation et l’éclairage de la salle des audiences générales seront alors alimentés par l’énergie solaire accumulée par les cellules photovoltaïques installées sur son toit. (apic/imedia/hy/pr)