Respectivement doyen et vice-doyen du collège cardinalice
Rome: Les cardinaux Sodano et Etchegaray élus
Rome, 1er mai 2005 (Apic) Benoît XVI a approuvé le 30 avril l’élection du cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, comme doyen du collège cardinalice et du cardinal Roger Etchegaray, préfet émérite du Conseil pontifical Justice et Paix, comme vice-doyen.
Le cardinal Joseph Ratzinger était doyen du collège cardinalice jusqu’à son élection en tant que pape le 19 avril 2005. En tant que vice-doyen, c’est le cardinal Angelo Sodano qui a suppléé à l’absence de doyen jusqu’à l’élection du nouveau par les cardinaux évêques et l’approbation par le pape.
Les cardinaux évêques doivent être au nombre de six (sans compter les patriarches des Eglises catholiques orientales). Lorsqu’ils sont nommés cardinaux ils appartiennent à l’ordre des cardinaux-évêques mais ne participent pas à l’élection du doyen. C’est donc Benoît XVI qui a nommé le 25 avril 2005 un nouveau cardinal évêque en la personne du cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
Depuis, les cardinaux-évêques – le cardinal Arinze, le cardinal Angelo Sodano, le cardinal Bernardin Gantin, préfet émérite de la Congrégation pour les évêques et doyen émérite, le cardinal Roger Etchegaray, le cardinal Alfonso Lopez Trujillo, président du Conseil pour la famille et le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la Congrégation pour les évêques – se sont réunis pour élire leur nouveau doyen.
C’est le cardinal Sodano qui a été choisi comme doyen. Un nouveau vice- doyen a été choisi en la personne du cardinal Roger Etchegaray, président émérite du Conseil pontifical Justice et Paix et du Conseil pontifical Cor Unum. Ces nominations ont été soumises à l’approbation de Benoît XVI qui les a rendues officielles le 30 avril. IMEDIA/VB
Encadré :
Le titre de cardinal-évêque : une distinction honorifique
Le titre de cardinal-évêque, comme ceux de cardinal-prêtre et cardinal- diacre, est une distinction qui n’a plus qu’une valeur honorifique. Cette distinction permet de classer les cardinaux selon un ordre de préséance. Le titre de cardinal-évêque est ainsi réservé à six d’entre eux, parmi lesquels se trouve le «doyen», qu’ils élisent. C’est lui qui est chargé, au moment de la mort du pape, de communiquer la nouvelle aux autres cardinaux, et de présider les «congrégations générales», – réunions plénières – par lesquelles ils se prépareront à voter pour son successeur. C’est également le cardinal doyen qui demande au nouvel élu, après le dernier vote, s’il accepte de devenir pape. Les patriarches des Eglises catholiques orientales qui sont nommés cardinaux sont également des cardinaux-évêques, mais ne participent pas à l’élection du doyen.
(apic/imedia/ar/vb)