La fermeture de trois maisons de formation est différée

Argentine: Un répit pour l’Institut du Verbe Incarné

Buenos Aires, 3 mai 2001 (APIC) La fermeture de trois maisons de formation de l’Institut du Verbe Incarné, décidée par un commissaire pontifical et avalisée par le dicastère compétent de la curie romaine, a été reportée «par respect des élèves et de leurs familles».

La fermeture du noviciat a été renvoyée au 30 juin, celle du grand séminaire au 31 août et celle de la maison de formation du petit séminaire à la fin de l’année. Il s’agit des trois maisons de formation de la province de Saint Raphaël, qui comprend l’Argentine et le Chili.

La nouvelle directive, qui corrige celles qui ont été émises dans le passé, a été rendue publique par la nonciature apostolique en Argentine et par le commissaire pontifical, Mgr Alfonso Delgado, de la prélature de l’Opus Dei, évêque de San Juan de Cujo. Ratifiée par le cardinal Angelo Sodano, Secrétaire d’Etat, et par le cardinal Eduardo Martinez Somalo, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, la décision a été adoptée sur proposition de Mgr Delgado lui-même, après avoir vérifié que l’institut avait entamé un nouveau cycle de cours malgré la directive qui fixait au 1er février la fermeture des trois maisons.

L’Institut du Verbe Incarné est de droit diocésain. Il est répandu en Amérique latine et en Europe de l’Est, mais à cause de problèmes d’ordre disciplinaire, il est soumis à un Commissaire Pontifical, en la personne de Mgr Delgado, depuis 1995. Ce dernier avait décrété, de concert avec le Saint-Siège, la fermeture des trois maisons de formation entre l’Argentine et le Pérou, ainsi que le transfert de la Maison générale au diocèse de Velletri, près de Rome. Ce sera l’évêque de Velletri, Mgr Erba, qui se chargera des procédures pour la convocation d’un nouveau Chapitre général.

Dans une interview publiée par la presse catholique argentine, Mgr Delgado a souligné que la décision de renvoyer la fermeture des maisons a été prise «en signe de respect vis-à-vis des élèves et de leurs familles qui, pour la plupart, n’étaient guère informés sur les problèmes et qui ne sont guère au courant des difficultés de l’Institut du Verbe Incarné. On a opté pour une souplesse plus grande, donnant ainsi une seconde opportunité d’obéir aux dispositions confirmées par le pape».

L’Institut du Verbe Incarné est de droit diocésain. Outre en Argentine et au Chili, il a connu une grande diffusion en Europe de l’Est. Il y a un mois, Mgr Delgado avait expliqué que la décision de fermer les trois maisons avait été «dure et difficile», et que l’objectif était d’»aider à résoudre des problèmes de communion ecclésiale et d’obéissance, qui ne datent pas d’aujourd’hui, mais remontent aux origines», et d’»éliminer des obstacles, afin que, quand le moment viendra, la reconnaissance de l’institut comme congrégation religieuse en soit facilitée». (apic/cip/vd/pr)

3 mai 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
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