Saint Benoît, patron de l’Europe
Les familles bénédictines célèbrent saint Benoît
Rome, 12 juillet 2000 (APIC) Les familles bénédictines ont fêté saint Benoît mardi 11 juillet. Une fête particulièrement célébrée en Europe puisqu’il est aussi le patron du Continent. Saint Benoît, un italien, a en effet apporté une contribution décisive à la construction de l’Europe sur des valeurs chrétiennes.
En surfant sur Internet, on y découvre le site de la fameuse abbaye du Mont-Cassin, fondée par saint Benoît en 577, détruite par les Sarrasins en 883, relevée puis atteinte par le tremblement de terre de 1349, relevée et détruite à nouveau le 15 février 1944, et complètement réédifiée par les fonds de l’Etat italien.
On y découvre en outre la vie de saint Benoît, le sens de la fameuse «Règle» du saint, dont aujourd’hui des laïcs s’inspirent pour nourrir leur vie chrétienne. On y visite toute l’abbaye, le presbytère, le musée et les trésors qu’ils renferment. On y découvre enfin les différentes familles bénédictines.
Saint Benoît, fondateur du monastère du Mont-Cassin et grand législateur du monachisme occidental, naquit à Nursie (Pérouse) vers 480 dans une famille patricienne.
Après la fin de ses études, il alla à Rome. Mais il fut dégoûté de la vie corrompue de la ville, quitta tout et se retira à Subiaco, où il mena pendant trois ans une vie d’ermite «soli Deo placere cupiens» (»désireux de plaisir seulement à Dieu»), a écrit Grégoire-le-Grand, son biographe.
La date de sa mort est, suivant la tradition, le 21 mars 547. Saint Benoît, déjà patron des ingénieurs, des spéléologues, etc, a été proclamé par le pape Paul VI, justement au Mont-Cassin, le 24 octobre 1964, patron principal de l’Europe. Jean Paul II devait lui adjoindre, pour la tradition orientale, saints Cyrille et Méthode, puis les saintes Catherine de Sienne, Brigitte de Suède et enfin Edith Stein. (apic/zn/pr)