Homélie du 24 décembre 2024 (Lc 2, 1-14)
Abbé Anicet Nyandwi- Eglise Saint-Laurent, Charmey, Fr
Pour cet événement de la naissance de Jésus Christ à Bethléem, ce qui est le plus impressionnant c’est bien sûr l’éclat de la lumière des étoiles tout autour et la louange des anges venus du ciel, mais encore plus c’est le phénomène d’attraction autour de l’Enfant Jésus. Parce que la naissance de Jésus Christ porte l’espérance de toute l’humanité et le salut de toute la création. Tout proche de l’Enfant Jésus, c’est sa Maman Marie qui encore plus profondément contemple le miracle de Dieu dans sa vie et dans ce monde. À son côté il y a Joseph qui est encore dans l’admiration de cette merveille de Dieu qui a préféré passer par sa famille pour atteindre le coeur de toute l’humanité, et lui apporter le salut et la joie. Alors on sait que au moins les deux, donc Marie et Joseph, ont été préparés à l’avance par l’Esprit de Dieu pour accueillir ce grand mystère. Sinon c’est à peine que les autres pouvaient comprendre ce qui se passe réellement.
Même les grands savants comme les rois mages qui sont venus de très loin pour découvrir la naissance du roi le plus puissant du monde ne pouvaient pas sentir la satisfaction en eux-mêmes, parce qu’ils s’attendaient à rencontrer une majestueuse situation, mais tout au contraire, ils n’ont trouvé qu’un petit enfant né dans la misère.
Entrer dans la dynamique de Dieu
Aujourd’hui nous célébrons solennellement, nous chantons de belles mélodies et nous organisons des cadeaux de toutes sortes et des moments de fêtes pour vivre cette joie de Noël. Mais hélas, soyons aussi conscients que ça reste toujours un grand défi de pouvoir entrer dans cette dynamique de Dieu de se rendre humble par amour et par respect aux autres, afin de pouvoir transmettre une vraie force de la vie pour le monde d’aujourd’hui, et pour toutes les générations futures. Dans ces jours et pour tout le temps de Noël, nous sommes invités à multiplier nos visites à la crèche et de chanter autant que possible des chants qui expriment notre joie d’accueillir l’Enfant Jésus dans notre monde.
Quand j’ai posé la question à mes élèves de Broc et Charmey à savoir quel chant de Noël on connaît bien, ils se regardaient les uns les autres, et du coup ils ont entonné: «Felis navidad! Felis navidad!…» c’est de l’espagnol et ça signifie «Joyeux Noël»; mais quand même il faut aussi continuer à essayer les autres beaux chants que nous avons, et surtout le «Gloria in excelsis Deo» (Gloire à Dieu au plus haut des cieux), le chant mélodieux qu’ont chanté les anges de Dieu à la naissance de Jésus Christ. Je vais maintenant l’entonner à la manière africaine avec le tam-tam, et on verra si on arrive à s’adapter… Que cette mélodie de Noël retentisse de plus en plus au fond de notre coeur, car c’est là que se trouve la crèche principale que l’Enfant Jésus préfère.
MESSE DE LA NUIT
Lectures bibliques : Is 9, 1-6; Psaume 95; Tite 2,11-14; Luc 2, 1-14
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