Le COE va défendre la création et la justice aux trois prochaines COP
Le Conseil œcuménique des Églises (COE) est présent à la COP16 sur la biodiversité, qui a débuté le 21 octobre 2024 en Colombie. Il entend appeler les politiques à une gérance environnementale respectueuse de la création et des populations autochtones.
La COP16 sur la biodiversité, qui se déroule jusqu’au 1er novembre à Cali, en Colombie, est la première de ces trois grandes conférences internationales sur l’environnement. Le COE prendra également part à la prochaine COP29 sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre et à la COP16 sur la désertification à Riyad, en Arabie saoudite, du 2 au 13 décembre.
«Un avenir où la création puisse prospérer»
«La justice environnementale n’est pas qu’une question de politique, c’est également une responsabilité spirituelle et morale. Nous sommes appelé-e-s à traiter avec urgence ces cris, avec une action fondée dans la foi, pour garantir un avenir où toute la création puisse prospérer», a déclaré Jerry Pillay, secrétaire général du COE. «Nous prônons des solutions qui honorent les liens qui existent au sein de la création et nous savons que la biodiversité est la pierre angulaire de la résilience écologique et humaine».
Lors de la COP16 sur la biodiversité, le COE plaidera également en faveur d’une «répartition équitable des ressources, de la protection des communautés autochtones qui préservent depuis longtemps la biodiversité de la planète et de la reconnaissance des droits de la nature».
«Une gérance par la communauté»
Au cours de ces trois COP, le COE entend soutenir les membres de communautés vulnérables et faire entendre leurs voix contre les pratiques qui mettent en péril les écosystèmes. «Les connaissances autochtones et la gérance par la communauté sont des ressources inestimables au cours de ce cheminement », a précisé Athena Peralta, directrice de la Commission sur la justice climatique et le développement durable du COE.
Le COE promouvra enfin «des politiques intégrées et des mécanismes financiers éthiques pour traiter de manière holistique les crises enchevêtrées que sont la perte de la biodiversité, les changements climatiques et la désertification». (cath.ch/com/gr)