Le Patriarcat de Jérusalem condamne l'attaque d’une école catholique
Une frappe israélienne sur l’école catholique de la Sainte-Famille, dans la bande de Gaza, a coûté la vie à au moins quatre personnes, le 7 juillet 2024. Le Patriarcat latin de Jérusalem (PLJ) a condamné le ciblage des civils.
Le tir de l’aviation israélienne a atteint deux salles au rez-de-chaussée de l’école. Le bâtiment abrite de nombreuses familles gazaouies déplacées. Au moins quatre personnes sont mortes dans l’attaque et des dizaines ont été blessées, selon les agences de presse. L’armée israélienne affirme que le complexe servait de cachette aux militants et abritait «une usine de fabrication d’armes du Hamas». Parmi les personnes tuées figure un haut responsable de l’administration du groupe armé palestinien.
Le complexe de la paroisse de la Sainte-Famille à Gaza est ainsi prise pour cible pour la deuxième fois. En décembre 2023, un tireur d’élite israélien a tué deux chrétiennes, une mère et sa fille, à l’intérieur de l’enceinte. Le raid sur l’école catholique s’est déroulé seulement quelques heures après que les forces israéliennes ont attaqué une école gérée par l’ONU, tuant au moins 16 personnes et en blessant 75 autres qui s’y étaient abritées.
Douleur des instances catholiques
Le Patriarcat latin de Jérusalem a condamné «dans les termes les plus forts» le ciblage des non-combattants, «ou toute action des belligérants qui ne garantit pas que les civils restent en dehors de la scène de combat». Le PLJ a espéré «que les parties parviendraient à un accord qui mettrait fin immédiatement à l’horrible bain de sang et à la catastrophe humanitaire dans la région».
Le curé de la paroisse latine de la Sainte Famille a également exprimé à Vatican News sa consternation après le raid sur l’école. «La structure était utilisée pour accueillir de nombreux réfugiés. Il est difficile de dire combien de personnes étaient présentes au moment du bombardement».
Le pape François a évoqué, dans un message relayé le 9 juillet par le Saint-Siège, l’attaque sur l’école de la Sainte-Famille, se disant «bouleversé» par l’escalade des violences en Terre sainte. (cath.ch/vaticannews/ag/arch/rz)